La scène macabre s’est déroulée au domicile familial au quartier Cifan dans la nuit du 28 Mars dernier.
L’Adjudant chef Andzongo en service au CIFAN (Centre d’Instruction de
Formation Armée Nationale) de Ngaoundéré, a mortellement abattu sa fille la dénommée Lesline âgée de 16 ans. Cette jeune
fille qui était élève en classe 5e au lycée classique et Moderne de Ngaoundéré ne remettra plus jamais pied dans sa salle de classe. Et pour cause, l’homme en tenue soupçonnait sa fille d’avoir amené chez lui un homme pendant son absence.
Selon les informations recueillies auprès des témoins de la scène, la fille du monsieur en question a invité sa copine à la maison pour qu’elle lui fasse les tresses ; mais cette défunte a pris la peine d’aviser sa copine que son père n’aime pas voir les étrangers surtout du côté de la fille. Pour cela, il faudrait que la tâche se passe au plus vite avant que l’adjudant ne rentre à la maison, puisqu’il a l’habitude de rentrer vers 20 h 30 s’il est de garde pour prendre son repas avant de retourner au poste. L’heure du retour de l’adjudant Andzongo se pointe à l’horizon, Lesline dit à sa copine de se hâter pour repartir et revenir dans 30 minutes en attendant que son père prend sa pause et repart, de là, elle reviendra après pour continuer à tresser ses cheveux d’autant plus qu’elles n’ont pas eu à finir à temps.L’adjudant chef Andzongo de retour aperçu la silhouette de la copine de sa fille sortant de la maison en courant. L’homme en tenue, prenant en compte la mise en garde faite à l’endroit de sa fille au sujet des ‘’hommes’’ qu’il soupçonne de venir chez sa fille, rentra dans la maison en colère. Arrivé dans le salon, il a demandé à Lesline de lui dire qui vient de sortir de la maison à l’instant où il entrait. Quant à Lesline, ayant peur de son père et compte tenu des mises en garde à son endroit répondit qu’il n’y avait personne.
A ces mots, le père énervé, coléreux, furieux pointe son arme et tire à bout portant sur la tête de sa fille Lesline.La tête explose et Lesline rend l’âme. Fondant de larmes et tenant la tête de sa grande sœur entre ses bras, la petite Liliane dit à son papa que « c’était la voisine qui est aussi copine à sa fille qui était venue pour se faire tresser les cheveux par sa Lesline. Et connaissant bien sa méchanceté, elle s’est mise à courir. » Scandalisé et regrettant son comportement il appelle ses voisins, qui tous surpris de l’attitude et de la méchanceté de leur voisin, d’aucun d’entre eux voulaient lui attribuer le même sort que lui à sa fille. « Je suis désolé de cette mauvaise histoire. C’est le démon qui m’a poussé à prendre l’arme et tirer sur ma propre fille. Je n’étais pas moi-même, en cet instant sans vous mentir j’étais hors de moi » se lamente le criminel les yeux remplis de larmes. Quelques minutes après, il a appelé la gendarmerie. Celle-ci n’a pas hésité à envoyer les éléments. Pendant que les voisins amenaient le corps de la défunte à la morgue de l’hôpital régional de Ngaoundéré, les gendarmes l’ont conduit dans leurs services. A nl’heure actuelle, l’Adjudant chef Andzongo est en garde à vue à la cellule de la Brigade terre de la ville de Ngaoundéré. Il sera remis aux autorités compétentes pour répondre à ses actes.