Trois élèves de l’ecole publique de Manwi, au sortir des classes ont été arrachés violement percutés par un taxi sur la nationale no 1, le 30 octobre dernier dans l’après midi.
Le 30 octobre 2013 dernier était un jour sombre pour les élèves de l’école publique de Manwi et leurs encadreurs. La scène tragique se déroule non loin du petit pont tout prêt du dépôt Guiness construit face à l’établissement. L’après-midi venait d’être entamée, c’était alors le moment joyeux de la sortie des classes. Aux commandes du Taxi, Saolai Ibrahima avait embarqué 6 étudiants, six passagers en surcharge, son véhicule de transport public roulait alors en direction de la ville de Ngaoundéré.
Tout est allé vite à ce lieu. Selon les témoins rencontrés sur le lieu, c’est en voulant éviter un nid de poule que ce dernier a foncé sur les malheureux enfants. Les victimes respectivement Abdou âgées de 5 ans, et Galdima de 7 ans sont mortes sur le coup. Pour dire que le choc était violent, preuve que le taxi roulait à vive allure. Comme bilan de cet accident, deux élèves à l’EP Manwi rendent l’âme sur le champ, un troisième à identité incertaine, blessé grièvement, est transporté à l’hôpital d’urgence dans le coma. « Je ne l’ai pas fait sciemment, je ne les avais pas vu sur la route. » essaye de se dédouaner le conducteur du taxi dépassé.
Les enseignants en ont profité pour évoquer les limites sécuritaires de l’école qui met en péril la vit des élèves. « L’école publique de Manwi n’est pas à l’abri des accidents de la route, sa situation à 100 mettre d’une route internationale augmente les risques. Nos élèves sont régulièrement percutés sans que cela ne donne droit à des mesures durables. Nous sollicitons la construction des dos d’ânes pour atténuer cette situation ». Comme disposition directe, des passages cloutés ont été badigeonné sur la voie à trois endroits. La police était sur le terrain pour constater les dégâts. Si des mesures préventives ne sont pas prises on risquerait compter les élèves du nouveau lycée de Manwi sur la liste des accidentés cette année 2013.
Un accident qui relance le débat sur l’insécurité routière qui va grandissant dans la ville de Ngaoundéré. Ici incivisme des conducteurs, arrogance des propriétaires d’engin où l’imprudence des motocyclistes a fini par rendre périlleux tout déplacement dans le périmètre urbain. Entre autres griefs, on note la consommation des substances illicites de certains motocyclistes qui sont à l’origine de nombreux accidents. Sont aussi indexés, le manque des permis de conduire, le défaut d’assurance, la surcharge et l’excès de vitesse.