Les jeunes musulmanes fortement victimes de cette pathologie qui touche deux femmes sur mille.
Rejeté, humilié, vivant à l’écart de la société, les femmes vivant avec la fistule obstétricale sont marginalisées. La maladie qui fait honte porte préjudice à l’image de la femme. La fistule, résulte d’une déchirure du vagin lors des accouchements ou des rapports sexuel précoces. Cette pathologie se caractérise par un écoulement continu d’urine ou ses selles qui ne passent pas par la voie normale mais par des orifices inappropriés. La patiente dégage des odeurs qui font d’elle une personne indésirable. L’hygiène devient alors chose difficile voir impossible.
Dans l’Adamaoua, les cas sont fréquent avec pour cause les accouchements à domicile et les mariages précoces. Les filles adolescentes qui portent des grossesses dans des organismes immatures sont plus exposées à ce type de traumatisme de l’organe génital. La fistule obstétricale est aujourd’hui un problème de santé publique. Pour éviter l’humiliation causer par ces déchirures du bas ventre, les institutions de santé organisent régulièrement des campagnes de soin gratuites.
La fistule obstétricale est une communication anormale entre le vagin et la vessie d’une part et la vessie et l’utérus d’autre part. Celle-ci se crée soit au décours d’un accouchement, d’un avortement ou soit au décours d’une césarienne. A l’issus de ces fissures, la patiente perd l’urine ou les scelles anormalement. Selon les gynécologues, les mariages précoces lorsque le corps de la femme est immature, rapports sexuels prématurés, les viols et l’inaccessibilité ou la non fréquentation des centres de santé en sont les principaux facteurs.