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Ruben UM NYOBE, 56 ans de martyr pour la libération et l’unité du Cameroun

by Paul Shamkwa
13 septembre 2014
in Cultures
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« L’indépendance du Kamerun signifie le gouvernement du Kamerun par les Kamerunais, au profit des Kamerunais (…) ». La mémoire fouleé au sol de celui qui fut proclamé « héro national », depuis 1990, s’illustre par le manque de trace d’une reconnaissance dans l’histoire du pays, nulle évocation de son combat dans les discours, ni monuments portant son effigie, aucune rue ni édifice public baptisé en son honneur, son nom a été gommé des livres du Cameroun pour lequel il donna sa vie.

Ça fait déjà 56 ans que le leader nationaliste Ruben Um Nyobe a été assassiné dans la forêt de la Sanaga maritime alors qu’il poursuivait la résistance de manière structurée. Comme à l’accoutumée, ce 13 septembre 2014 nous donne l’occasion de revenir sur lui. Non pas sur le contexte de son combat encore moins sur son œuvre suffisamment évoquée les années antérieures, mais sur l’après Um Nyobe notamment l’ostracisme dont il a été victime ainsi que les enjeux de sa « résurrection » pour les générations actuelles et futures.
La fin de l’ère coloniale et la prise en main du destin du Cameroun par Ahmadou Ahidjo, aujoulatiste de son état (en référence à son mentor, Louis Paul Aujoulat qui créa le Bloc Démocratique du Cameroun en 1951), a consacré l’ostracisme et la seconde mort des leaders nationalistes jusque-là assassinés physiquement. Ceux qui étaient déjà morts, comme Ruben Um Nyobe, n’étaient évoqués que pour être condamnés alors que, ceux qui existaient encore au début de la décennie 1960 faisait l’objet d’une traque sans précédent qui a conduit à leur assassinat respectif et progressif dans des conditions atroces. Cette première décennie postcoloniale connait déjà une forte marque d’ostracisme c’est-à-dire d’exclusion et de rejet de ceux qui se battaient pour l’indépendance du Cameroun. Ruben Um Nyobe et les siens étaient qualifiés de terroristes quand ils n’étaient pas chassés du pays comme des ennemis de la République. Tout le dispositif sécuritaire qui s’est très vite transformé en dispositif de torture est assez éloquent. Entre 1960 et 1965, on recense au Cameroun la naissance des camps de rééducation civique, les lois anti subversion, des punitions atroces. En 1971, avant l’assassinat d’Ernest Ouandié sur la place publique à Bafoussam, ce dernier affirma triomphalement que le « combat continue ». Il s’agissait certainement du combat déjà évoqué par Um Nyobe deux décennies plus tôt au congrès d’Eséka en ces termes : « L’indépendance du Kamerun signifie le gouvernement du Kamerun par les Kamerunais, au profit des Kamerunais. » Il est clair que le dessein d’Um Nyobe et les siens était la libération du Cameroun ainsi que la restauration de l’unité d’antan. Mais le régime de Yaoundé de l’époque, intimement lié aux détracteurs du mouvement nationaliste, s’est fait le plaisir de mettre les « bâtons dans les roues » de ces nationalistes.
Après la collaboration lors des luttes anticoloniales avec les forces coloniales, ce régime a remplacé le « père » (France) et, avec l’aide de cette dernière, a effacé une fois de plus ces héros de la place publique. Il s’est agi de l’effacement public inauguré par le style de mort de Ruben Um Nyobe parce que faut-il le rappeler, après avoir été tué, il a été trainé comme une ordure au sol pour être défiguré et effacé complètement. Il s’agissait ainsi de profaner son cadavre en annonçant dans les tracts la mort du « dieu qui s’est trompé ». Cet effacement mémoriel s’est traduit par le refus d’enseigner l’histoire politique à une certaine période ainsi que la censure qui pesait sur des travaux universitaires ayant un rapport avec les luttes nationalistes (le cas d’Achille Mbembe). Il s’est aussi traduit par un discours de production de l’autre. Ce style de discours, expression par excellence de l’ « idée maléfique » a toujours pour finalité de diaboliser l’autre parce qu’il n’est pas de notre camp afin de le décrédibiliser aux yeux du public. C’est ainsi qu’on entendait parler de « terroriste », de « communiste » et parfois même d’ « ennemi de la nation ». Pour ceux qui essayaient de « continuer le combat » des nationalistes, ils étaient, par l’action coordonnée des autorités de Yaoundé et de Paris, persécutés de tous les côtés. Ce fut le cas de Mongo Beti. Ce premier effacement postcolonial a été dû, nous semble-t-il, au fait que le lien entre la déchéance des leaders nationalistes et le positionnement du régime

Tags: Culture
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