Cette affirmation résume à elle toute seule le système capitaliste qui sévit dans tout l’occident depuis la révolution industrielle.
Ceux qui possédaient sans travailler hier étaient les esclavagistes, les colonisateurs possesseurs de plantations de café, cacao et d’hévéa en Afrique, ou de mines au Congo, Gabon, Ghana ou Zambie, c’était les bourgeois, les nobles. Aujourd’hui, ce sont ceux qui touchent les dividendes sur des actions des sociétés cotées à la bourse, des rentiers possesseurs d’immobiliers résidentiels et d’entreprise. Ce sont les grands patrons d’industrie.
Ceux qui travaillaient hier sans posséder, c’est-à-dire, ceux qui, à la révolution industrielle, produisaient ces richesses sans en disposer, étaient les esclaves, les colonisés, les metayers (personnes qui exploitaient des champs agricoles en échange d’un versement d’une partie de la récolte aux propriétaires), les ouvriers des mines et des manufactures (petites usines).
2 siècles après, la France est toujours divisée en 2 groupes : ceux qui possèdent les richesses sans travailler pour les produire et de l’autre, ceux qui travaillent pour produire ces richesses sans en disposer. Avec une particularité, c’est que le plus jeune président de la République française, Emmanuel Macron, a choisi de se mettre au service des personnes de la première catégorie. Et aux pauvres, il a servi, comme le veut la démocratie, le rêve, l’illusion.
Comme le Général De Gaulle, comme Giscard D’Estaing, comme Mitterrand, comme Chirac, comme Sarkozy, comme Hollande, Macron a service à cette masse d’ouvriers la recette de Georges Bernanos qui affirme dans “Journal d’un curé de campagne” ceci :
“Un ventre de misérable a plus besoin d’illusion que de pain”.
Alors, on a mis la télévision à son service pour lui dire que la France était parmi les 7 pays les plus riches du monde, que l’avenue des Champs-Elysées était la plus belle avenue du monde, sans qu’à aucun moment, à ce pauvre français soit expliqué, en quoi cette affirmation lui était favorable, en quoi cela lui donnait du pain pour alléger sa famine. Non seulement on ne lui a pas donné le pain, mais on lui a soutiré le peu qu’il avait, en lui servant encore une fois, l’illusion, cette fois-ci, ce n’ était plus la démocratie, mais l’écologie. Macron a fait un discours pour expliquer à tous les ouvriers français, qu’il les affamait pour sauver la planète, parce que selon lui, la France devait donner l’exemple au monde entier.
L’illusion s’est transformée en prétexte de l’honneur, l’honneur de la Patrie, de la Nation. L’honneur de la Grande France qui donne des leçons d’écologie au monde. Mais Macron, n’a certainement pas lu Denis Diderot qui dans « Le Neveu de Rameau » lorsqu’il écrit :
« La voix de la conscience et de l’honneur est bien faible quand les boyaux crient. »
En d’autres termes, l’honneur n’a plus de place lorsque le ventre est vide et qu’il n’y a rien à manger. A entendre le président français mardi dernier 27/11/2018 se placer complètement Hors Sujet en parlant d’écologie et non de comment éviter que les plus pauvres ouvriers retraités et chômeurs français continuent la course vers l’enfer du pouvoir d’achat, j’ai eu la confirmation du divorce profond entre le peuple français et ses politiciens complètement Hors-Sol et qui donnent l’impression de vivre sur la planète Jupiter.
De Buenos-Aires où il était au sommet du G20, il a pris la parole pour menacer son propre peuple. Ce qui m’a fait rire c’était, les images des arrivées des chefs d’Etat. Comment Macron a été accueilli à l’aéroport ? par des fonctionnaires du Ministère argentin des affaires étrangères. Le contraste était saisissant lorsque 30 minutes après lui est arrivé le chef d’Etat chinois. En seulement 30 minutes, on a déployé la fanfare présidentielle, et le président argentin est venu lui-même accueillir le président Chinois. Le G20 devrait être le triomphe du capitalisme. Voilà deux présidents qui arrivent : l’un capitaliste, Macron et l’autre Communiste ; Xi Jin Pin. Cette différence vient du fait que c’est la Chine qui porte la caisse du monde pour l’instant et la France, un de ceux qui en veulent profiter.
Le président capitaliste qui a l’habitude de donner les leçons à tout le monde est plutôt vu, à travers les images de la guérilla urbaine d’avant hier samedi 1er/12/2018 à Paris, comme un président qui affame son propre peuple.
Personne n’a oublié qu’il y a juste quelques mois, c’est ce même président qui parlait du président Assad de Syrie en s’indignant qu’il gazait les terroristes financés par l’occident, dont la France, dénommés pour l’occasion : « son propre peuple ».
Maintenant que c’est le peuple français qui fait ses revendications, et contrairement à la Syrie ou à la Libye, sans armes et non manipulés par l’étranger, que lui répond le jeune, beau et gentil Macron ? Les bombes lacrymogènes, les jets d’eau froide sur les pauvres retraités de 80 ans. On nous annonce que la police a arrêté plus de 375 manifestants. Et de l’Argentine, Macron menace.
Il donne raison à Louis-Ferdinand Céline qui a écrit dans
“Voyage au bout de la nuit” ceci :
« Presque tous les désirs du pauvre sont punis de prison ».
Les télévisions aux ordres du système dominant ont mis l’accent sur les violences de certains manifestants et de ceux mis en prison, et le Ministre de l’Intérieur de répéter au journal de 20 heures de TF1 le soir du samedi 1er Décembre 2018 que le gouvernement a la porte ouverte pour dialoguer. En d’autres mots, on oppose les casseurs à la main tendue, à la disponibilité du gouvernement pour le dialogue. C’est de l’enfumage, pour faire oublier que les gens dorment dans le froid dans les centaines de carrefours de toute la France parce qu’ils n’en peuvent plus, parce qu’ils n’arrivent pas à joindre les deux bouts.
A-t-on besoin d’un dialogue pour le comprendre ?
Hier dimanche, du retour d’Argentine, le premier acte de Macron était de se rendre au lieu du plus grand significatif de la profanation des symboles de la République : l’Arc de Triomphe. Il a continué à pied vers la rue Kléber où il a été sifflé et conspué. Mais l’image la plus forte reste ces tags avec des messages sans équivoques contre le président Macron. De CNews à Bfm en passant par LCI, hier, c’est toute la journée que j’ai entendu que l’honneur du pays a été piétinée par les « Gilets Jaunes » en prenant possession du monument de l’Arc de Triomphe. Encore une fois, dans la France, pays de Racine, je m’étonne que ces journalistes n’ont pas lu Phèdres pour découvrir cette pensée de Racine qui dit :
« Sans argent l’honneur n’est qu’une maladie ».
Si les gens n’ont pas d’argent pour offrir un cadeau à leurs enfants à Noël, à quoi cela leur sert-il de leur parler de l’honneur que représente un monument dédié aux morts de la première guerre mondiale ? Je suis aussi surpris par cette hypocrisie qui consiste à vouloir distinguer les « vrais Gillet Jaunes », qui seraient là pour manifester et non casser, des « faux Gilets Jaunes » qui osent répondre à la force imposée par la police. Et cette surenchère à trouver s’ils sont plus de l’extrême droite ou de l’extrême gauche. La vérité est que ces personnes, quelque soit le bord auquel ils appartiennent, ce sont les enfants de la République et qui expriment tous un malaise. Je ne connais personne qui a le plaisir de laisser un travail bien payé pour se rendre à Paris, juste pour casser et être content d’avoir cassé.
La Frances va très mal à cause de sa montagne de dette (120% de son PIB)
Cela me fait souvent sourire d’entendre les africains candidats à l’immigration clandestine vers la France dire qu’en France, il y a la Sécurité Sociale. Et que même si on est pauvre n’importe comment, on va toucher le chômage etc. Ce que ces gens ne savent pas est qu’en France, il n’existe aucun service gratuit. Et qu’en vérité, l’argent qu’on verse à un français comme Allocation Familiale, n’est qu’une partie de l’argent qu’on lui a pris auparavant. En d’autres termes, alors qu’au Cameroun, l’Etat vous prend 15% de votre revenu comme impôts, en France, l’Etat vous prend la moitié de votre salaire en charges. Donc, lorsque le salaire minimum en France dit : « Smic » est de 1200 Euros, en réalité, le salaire lui-même était environ, le double, 2400€. C’est comme si chaque année, vous travaillez jusqu’au 30 juin pour vous-mêmes et du 1er Juillet au 31 décembre pour l’Etat.
Mais alors que fait l’Etat français de tout cet argent ?
Il se pose en France, comme dans toute l’Europe, un vrai problème de redistribution des richesses. Il s’agit d’une lutte de classe. Ceux qui gouvernent en Europe viennent presque tous de la bourgeoisie ou de la haute classe. Et qu’ils soient de gauche ou de droite, ils sont au service avant tout de leur classe sociale. Lorsque Macron dit qu’il peut traverser la route et trouver du travail, on sent que ce monsieur n’a jamais fait une demande d’emploi dans sa vie, qu’il n’a jamais fait un entretien d’embauche. Il ne sait donc pas ce qu’on appelle : écrire des centaines de demandes d’emplois et ne recevoir que des réponses commençant toutes par « Nous sommes au regret ».
La vérité est encore plus douloureuse à raconter et c’est que les politiciens français sont des vrais mafieux qui forment une caste de bandits pour truander le peuple français. Ce n’est pas moi qui l’affirme, c’est Philippe Pascot qui l’affirme dans son livre en 2 tomes intitulé : « Pilleurs d’Etat » et avec le sous-titre : « Allez (presque tous) vous faire… », aux éditions Max Milo.
Dans ce livre très fournis que je conseille à tous les africains qui ont un jour prétendu que les politiciens africains étaient des corrompus. Après avoir lu ce livre, ils vont très certainement s’exclamer comme moi : « nos politiciens africains sont de vrais anges ». Je sais que vous ne me croyez pas. Mais c’est comme de la fiction ce qui est écrit dans ce livre. J’ai par exemple découvert comment les politiciens français font pour arroser leurs amis de leur classe sociale avec l’argent du peuple.
Prenons les sénateurs.
A la page 183, Pascot cite l’exemple de Michel Magras, Sénateur de Saint-Barthélemy. Son poste de Sénateur a été créé par Sarkozy en 2008 et il a été élu dès cette année. En 2014, pour être confirmé au Sénat de la République Française, Magras a été élu par quinze voix. Oui vous avez bien lu, il doit son siège à 15 votants. Et puis c’est tout. Labas, il n’ y a depuis le début que 21 inscrits sur les listes électorales. Il touche tous les mois pour parler au nom de 21 personnes, 5.547, 77 euros d’indemnité parlementaire, auxquelles, il faut lui ajouter 166,43 euros pour son indemnité de résidence, 1.428,55 Euros d’indemnité pour cette fonction. A cela, il faut ajouter son IRFM 5Indemnité représentative de frais de mandat) de 6.200 Euros par mois. Et comme il est en même temps vice-président de la Collectivité territoriale, il touche tous les mois 2.170,04 Euros, selon les chiffres publiés lui-même en septembre 2014 dans sa Déclaration d’intérêts. Cela fait un total de 15.512,79 EUROS de salaires mensuel pour représenter 21 personnes. A cela il faut ajouter un forfait annuel de transport aérien en allers-retours alloué aux sénateurs d’Outre-Mer (en France dite métropolitaine, ce forfait est de 40 vols allers-retours).
Aux pages 184 et 185 Pascot, nous donne un autre exemple de sénateur, Guillaume-Jacques Arnell. En 2014, la presse, la télévision annonce triomphalement qu’il a gagné son poste de sénateur au deuxième tour avec 47,83% des suffrages. Mais ces organes d’information cachent très bien que ces 47,83% correspondaient à Onze voix sur son nom sur un total de vingt-trois votants. Oui, vous l’avez bien compris, il a été élu au deuxième tour pour s’asseoir sur les bancs du Sénat français pendant 6 ans par 11 personnes sur 23. Et comme il est en même temps le premier président du Conseil territorial, il touche plus que notre précédent ami sénateur de St Barth. Il faut tout de même rappeler un petit détail non des moindres, puisqu’on est arrivé au deuxième tour. C’est parce qu’au premier tour, pour conquérir les votes des 23 votants, il y avait 7 candidats. C’est-à-dire le record mondial d’un peu plus de 3 électeurs par candidat.
A la page 186, on découvre un autre cas très cocas de Robert Laufoaulu, sénateur de Wallis-et-Futuna. Lorsqu’en 2008, les journaux annoncent qu’il a été élu avec 61,90 % des voix dès le premier tour des élections, ils omettent d’ajouter qu’ils étaient 2 candidats pour se partager 21 inscrits. Et il a réussi à arracher 13 voix sur les 21, pour son salaire de Sénateur de 9.000 € + les indemnités. En 2014, les journaux ont annoncé qu’il a fait un exploit : voté avec 68%,18 dès le premier tour encore une fois, mais sans ajouter que cette fois-ci il avait juste pris 2 voix en plus, pour arriver à 15 voix sur 21.
Pour ceux qui croient qu’il n’y a pas assez de jeunes dans la politique en Afrique, je vous conseille la page 180 où vous découvrirez qu’au parlement français, seul 20 députés ont moins de 40 ans et au Sénat, seul 9 sénateurs ont moins de 41 ans.
Nom de code : « Les chocolats du SENAT »
Les députés et sénateurs français ont mis au point des systèmes d’escroquerie de leur propre peuple dont l’originalité dépasse tout entendement. Il y a un panier dont les français ignorent l’existence et qui prend le nom de : « les chocolats du Sénat ». Qu’est-ce que c’est ?
Ce sont les déboires du candidat malheureux aux présidentielles de 2017, François Fillon qui amène les journalistes de la télévision publique France2 à en savoir plus sur ces sénateurs et s’il n’y avait que Fillon à être reprochable. Ils sont loin de s’imaginer tout le pot aux roses qui les attend dans les malversations financières des représentants du peuple français.
L’histoire commence en 2016, lorsque 2 personnes sont mises en examen pour Malversations financières et détournement de fonds publics au Sénat français. Il s’agit de Michel Talgorn, ancien inspecteur des impôts travaillant au Sénat depuis 1982, en charge des comptes financiers du groupe de droite UMP, et François Thual, conseiller du président du Sénat Gérard Larcher (LR). Ces deux personnages interviennent dans l’émission d’enquête “Envoyé spécial” du 12 Octobre 2017 pour se défendre d’enrichissement personnel et de toute malversation financière à leur profit. Ils expliquent alors qu’en 12 ans, de 2002 à 2014, ils avaient mis au point un système illicite pour mettre la main sur l’argent public, oui, mais c’était pour verser à 117 sénateurs français la sommes de 8 millions d’Euros. Ni vu, ni connu.
Michel Talgorn explique :
« J’ai été amené à rédiger des chèques, une dizaine de milliers de chèques, 10 000 à 12 000, ça va très vite, compte tenu des effectifs » (117 sénateurs).
Il ajoute: « Je les rédigeais, mais je ne les signais pas, je les faisais signer (au président du groupe ou au trésorier) et ensuite je les faisais expédier ou les remettais en personne ».
Ainsi, l’ancien inspecteur des impôts révèle au journaliste de France2, qu’avec ce montage, à chaque fin de trimestre de 2002 à 2014, il a distribué de l’argent public en toute discrétion, à travers des chèques, qui pour rester discrets avaient un nom de code : « les chocolats du Sénat ».
Mais pourquoi cette Malversation financière ?
Les deux inculpés expliquent aux journalistes de « Envoyé Spécial » un détail que le commun des mortels ne pourrait jamais comprendre. De quoi s’agit-il ?
En plus des 7 200 euros de salaire mensuel, un sénateur français bénéficie de l’indemnité représentative de frais de mandat (IRFM) d’un montant de 6 000 euros, et d’une ligne de crédit de 7 600 euros destinée à rémunérer des assistants parlementaires. Cela fait un total de 20.800 € (13.642.272 FCFA/mois).
Problème : Les 7600€ servent pour financer le salaire de 2 ou 3 assistants parlementaires devant aider le Sénateur dans l’exercice de ses fonctions, mais ce dernier n’a aucune envie de donner les 7600 à des assistants. Alors, il recrute ou ses propres enfants ou alors il prend un assistant qu’il paye au Smic : 1.200 €. Mais il faut qu’il trouve comment payer quelqu’un à 1200€ tout en encaissant 7.600€ tous les mois. C’est donc ainsi qu’ils ont trouvé la solution des «chocolats du Sénat », ces fameux chèques sans signature, qui seront encaissés comme si cela avait été fait par les assistants parlementaires, alors que ce sont les sénateurs qui en sont les bénéficiaires.
L’escroquerie des ronds points
En matière des stratégies pour escroquer leurs populations, les politiciens français peuvent gagner le Prix Nobel de l’escroquerie, tellement ils sont inventifs. Et aujourd’hui, avec environ 50.000 ronds-points, la France est la championne du monde. En effet, avec ce chiffre, elle en possède 10 fois plus que les USA où on préfère les feux tricolores et 6 fois plus que l’Allemagne où il y a plus de voitures.
Pour dénoncer ce «gaspillage de l’argent public» et la malversation des politiciens français, l’association : Contribuables Associés a lancé un jeu concours un peu atypique, dénommé : « Quel est le pire rond-point de France ? »
Et c’est grâce aux remontées d’informations venant des contribuables sur le terrain à travers ce jeu concours que nous savons pourquoi en France, les politiciens ont à ce point plébiscité les ronds-points aux feux tricolores. C’est pour leurs coûts, au tour de 1 million d’Euros pour chaque rond-point, en fonction des oeuvres d’art et des décorations qu’il faut y mettre et entretenir comme les mini-jardins fleuries.
C’est ainsi qu’à Béragne dans l’agglomération de Carcasonne, un Rond-Point dans ce classement a coûté au contribuable français la somme de 3 millions d’euros. Soit, 1,967 milliards de FCFA pour un seul rond-point avec un monument et un jardin complètement inutile. Cela permet d’avoir un bon prétexte pour utiliser l’argent des contribuables pour arroser les amis, à travers les marchés publics truqués.
Le quotidien français Le Figaro du 28/12/2017, rapporte les propos de Mathieu Pigasse, directeur général de Lazard France, qui nous dit que “la somme dédiée à la décoration des ronds-points en France est astronomique”.
Il précise : «Près de deux milliards d’euros (1.311,8 milliards de FCFA) sont consacrés à la seule décoration de ces magnifiques ouvrages publics», avant de conclure avec amertume : «c’est le triomphe de la France des ronds-points, celle qui tourne en rond et se replie sur elle-même».
Dans son livre “Chirac et les 40 menteurs”, Jean Montaldo dit que la vraie finalité de ces aménagements routiers est de financer les partis politiques grâce à des commissions versées par les sociétés de travaux publics.
Eudes Baufreton, le directeur de l’association “Contribuables Associés” dans le même quotidien nous dit qu’en France, 20 milliards d’Euros ont été engloutis dans les ronds-points en France, c’est à dire : 13.118 milliards de FCFA et pire, l’affaire est si juteuse pour les politiciens que ce sont 500 nouveaux ronds-points qui sortent de terre, chaque année. Et ceci bien évidemment contribue à augmenter les impôts communaux et donc, à appauvrir toujours plus les contribuables français. Ceux-là mêmes qui portent les Gilets Jaunes pour être dans les rues de France depuis le 17/11/2018.
Si l’idée venue de Grande Bretagne était séduisante au départ, parce que cela contribue à diminuer drastiquement le nombre d’accidents, mais la décentralisation ou l’autonomie des communes que je vois beaucoup demander en Afrique sans se rendre compte que ce sera le debut de la vraie corruption, a perverti l’idée de départ et a servi plutôt de moyens pour financer les partis politiques et les politiciens. Il arrive souvent que l’appât du gain soit insuffisant avec le rond-point et voilà qu’on y ajoute même, les feux tricolores au rond-point. Et souvent, c’est tout simplement une succession des ronds-points à peine 100 mètres de distance.
Ce n’est pas aussi grave qu’au Canada, où j’ai vu au Québec, des Panneaux d’arrêts et de priorité, à moins de 100 mètres les uns des autres. Et c’est tellement flagrant et évident qu’ils n’ont été construits que pour obtenir des financements occultes de la part des entreprises de BTP pour arroser les politiciens. Mais de loin plus grave, c’est encore une fois en France et toujours avec les ronds-points, lorsque ces derniers sont à une seule sortie. C’est-à-dire, pas besoin de la Cour des Comptes pour dire que c’est uniquement là pour de la corruption des politiciens.
Pouvait-on dépenser moins et avoir le même degré de sécurité pour les automobilistes ?
C’est Sylvie Bommel, journaliste au quotidien Le Parien qui répond à travers un article daté du 12 Août 2013 dans lequel elle affirme que les techniciens de la Direction départementale de l’équipement (DDE) cherchent à freiner depuis 10 an, une telle course déraisonnable au tout rond-point, au motif que la plupart des carrefours importants en France, sont déjà aménagés.
Un responsable de la Délégation à la sécurité et à la circulation routières va plus loin et explique : « Pour les autres, ceux entre une route principale et une voie secondaire à trafic plus faible, les solutions avec îlots séparateurs et éventuellement voies de tourne-à-gauche, offrent une sécurité équivalente pour un coût inférieur, moins de 10 000 euros ».
C’est-à-dire que logiquement, on aurait pu dépenser seulement 6.559.000 FCFA pour aménager une route permettant de tourner à gauche et avoir le même degré de sécurité, là où aujourd’hui, les politiciens cachent la corruption en construisant un carrefour giratoire à 655,9 millions de FCFA. C’est-à-dire que la corruption a fait multiplier le prix de l’œuvre à équivalence d’utilité et de sécurité, 100 fois plus. Et vive la démocratie !
Quelles leçons pour l’Afrique ?
Il y a quelques années, je me suis insurgé lorsqu’une ONG a sacré mon pays le Cameroun, comme le pays le plus corrompu du monde. J’avais trouvé cela comme un pur acte de racisme. Le pire est que ce sont les intellectuels camerounais qui, au lieu de me soutenir dans ma croisade contre cette nouvelle forme de racisme, m’ont plutôt accusé de soutenir des dictatures en Afrique. L’école post-coloniale a surtout servi pour former les africains à devenir les agents de l’impérialisme. Voilà pourquoi, lorsque le sujet est l’Afrique, ces intellectuels africains sont plus compétents à détruire qu’à construire. Cette école a enseigné aux africains qu’un intellectuel engagé est celui qui dénigre son pays.
A l’annonce avant hier que l’organisation de la Can 2019, serait retirée au Cameroun, j’ai vu des camerounais jubiler, pour l’humiliation ainsi infligée à leur pays. Cela montre comment le système a fait d’eux de vrais masochistes, des personnes qui éprouvent de la libido, du plaisir à s’auto-humilier.
C’est ce masochisme qui va jusqu’à voir un africain préférer de se suicider dans un tribunal parisien qui vient de lui signifier qu’il devra rentrer chez lui en Afrique. Il préfère la mort au retour chez lui en Afrique. C’est tout dire.
L’absence des intellectuels africains dans les manifestations des Gilets Jaunes en France, ces 3 semaines, est une autre preuve qu’ils ne sont même pas au courant qu’ils vivent dans une prison mentale. Ils sont en toute bonne foi convaincus qu’ils vivent au paradis en France et certainement que ces manifestants français dit de Gilet Jaune exagèrent dans leurs revendications.
Aujourd’hui, lundi 3 décembre 2018, la France est généreuse avec ses chômeurs. Et les intellectuels africains qui accusent nos gouvernements en Afrique de ne pas verser eux aussi, de l’argent aux chômeurs, prennent pour exemple la France. Mais ce que ces africains vivant en France ne savent pas est que l’UNEDIC, l’union nationale interprofessionnelle pour l’emploi dans l’industrie et le commerce (UNEDIC), le gestionnaire de l’assurance chômage est un organe qui pour payer cet argent aux chômeurs français, chaque année, doit emprunter sur les marchés environ 3 milliards d’Euros (4,8 milliards en 2016, 3,8 milliards en 2017), c’est-à-dire que l’Etat français, à cause de l’incompétence de ses politiciens pendant 50 ans, ment à ses propres populations et leur cache qu’ils sont obligés d’aller emprunter chaque année aux chinois, la somme de 2.492 milliards de FCFA en 2017, alors que ces mêmes chinois leur avaient prêté en 2016, 3.148 milliards de FCFA pour payer ses chômeurs. Ce qui fait une dette totale aujourd’hui de 37,1 milliards d’Euros en fin 2018, c’est-à-dire : 24.334 milliards de FCFA de dettes.
Mais le pire n’est pas là.
J’ai vu des camerounais manifester à Paris, parce qu’à Douala, une dame était morte durant l’accouchement parce qu’elle n’avait pas l’argent pour les frais d’accouchement. Et ils disaient tous qu’un pays est civilisé lorsqu’il assure les soins gratuits à ses citoyens. Mais la vérité est que dans ce monde, aucun pays ne peut garantir les frais gratuits, à tous les citoyens, même pas la France.
En 2018, la dette de Sécurité Sociale Française et la Caisse d’Assurance Maladie est de 270 milliards d’Euros. C’est-à-dire : 177.093 milliards de FCFA de dettes contactées pour offrir les soins aux français. C’est le budget total de 30 pays africains réunis.
La question est simple : Qui va payer ces dettes ?
La réponse est simple : ce sont tous les africains qui payent les passeurs pour aller vivre et travailler en France. Ce sont des dettes contractées depuis 40 ans par des politiciens incompétents et nuls en gestion administrative, mais que vous serez obligés de payer.
Pire, ces africains qui manifestent contre leur pays ne savent pas que durant toute leur vie active sur le sol français, ils travailleront chaque année, jusqu’au 30 juin pour eux et du 1er Juillet au 31 décembre pour l’Etat français, pour lui permettre de rembourser ces dettes colossales qui sont à la base de l’intransigeance de Macron contre les manifestants des « Gilets Jaunes ». Et comme cela ne suffira pas, on taxera toujours plus leur carburant, les frais d’autoroute, l’électricité, le gaz etc.
Ces africains à force de crier contre leurs pays, sont loin de savoir que la gestion financière et administrative des états africains est 100 fois mieux que celle des pays européens. Ce n’est pas moi qui le dis, cela résulte du rapport annuel du CIA World Fact book depuis Washington.
En Conclusion
On peut être pour ou contre le président français Macron sur sa manière de gouverner la France. Mais il a au moins pris conscience qu’ils vont droit dans le mur si rien n’est fait pour arrêter cette folie de dépenses sur tout.
A mon avis il n’a que 2 fautes à son actif : la première est de ne pas dire la vérité à son peuple et c’est qu’ils sont pauvres comme Etat, qu’ils vivent depuis des décennies au-dessus de leurs moyens, au lieu de faire tout le baratin sur l’écologie ou le risque de la fin du monde.
L’autre erreur c’est d’avoir ciblé les pauvres pour mettre un semblant d’ordre dans cette catastrophe annoncée d’un TTGV (Train à Très Grande Vitesse) lancée tout droit vers un mur de béton.
Thomas Woodrow Wilson (1856-1924) président des USA en deux mandats de 1913 à 1921 dans l’un de ses discours a affirmé :
“Nul ne peut adorer Dieu ou aimer son prochain s’il a l’estomac creux”.
j’ajoute que le patriotisme est avant tout une question d’opportunité et de l’efficacité que chacun trouve dans la nation face à ses problèmes vitaux. Voilà pourquoi il est absurde de prétendre de qui que ce soit d’aimer son pays ou son village s’il a le ventre vide.
Jean-Paul Pougala
Nice, le 3 Décembre 2018