En présentant le lourd bilan de la crise dite anglophone sur le plan socio-économique, le président du Cameroun, Son Excellence Paul Biya reconnaît que des efforts massifs doivent être fait pour ramener la paix dans les deux régions profondément sinistrées. Soucieux d’améliorer le climat social et le vivre ensemble des camerounais, Paul Biya dit avoir posé les actes nécessaires pour établir les conditions de développement.
Le nouveau gouvernement et les actes majeurs qui se sont succédés pour l’intérêt national. Seulement, même les efforts des forces de défenses parfois au péril de leur vie n’auront pas ramener la sécurité dans les zones de crise.
Le contexte des décisions de justice rendues par les procès en cours est pour le président des vecteurs d’anarchie à rayer de la carte du Cameroun. Fort des constats inspirés des réalités, le président promet la tempête de la loi. Raison pour laquelle Paul Biya réitère son offre de paix aux membres des groupes armés qui voudrons bien accepter de déposer les armes.
Dans sa volonté de parvenir à une résolution définitive de la crise anglophone, Paul Biya convoque un grand dialogue national pour cette fin du mois de septembre dont les bases sont déjà été jetées. La paix, la sécurité et la concorde nationale sont les entre autres les grands axes du dialogue national. Le pays a besoin d’aller de l’avant et le président de la république en appelle au sursaut de patriotisme de toutes les couches sociales. Tout le monde devra y participer d’ailleurs, d’où l’annonce d’une consultation de la diaspora et l’appel à l’endroit de la communauté internationale de livrer les ennemis de la nation.
L’appel ultime au dialogue national du chef de l’État recevra-t-il seulement un écho favorable auprès de tous ? That is the question ! Le cap du dialogue est fixé, le peuple reste désormais en alerte pour la grande palabre de paix.