Les camions d’aides humanitaires composés de vivres destinées aux déplacés internes ont été attaqués et incendiés à Bambili, région du Nord-Ouest du Cameroun par des hommes armés non identifiés.
La nouvelle vient comme un vent de désaccord au processus du Grand Dialogue National qui débute ce 30 Septembre à Yaoundé dans les locaux du Palais des Congrès. L’information révélée par des sources proches de l’organisation partenaire du Programme Alimentaire Mondial (PAM) jette l’opprobre sur l’issu de pacification du dialogue national. Selon certaines sources, plusieurs camions d’aides humanitaires, chargés de riz et de haricots destinés aux personnes déplacées dans la division de Bui, dans le Nord-Ouest ont été incendiés par des individus armés non encore identifiés.
Un acte qui illustre la discorde entre les parties en conflit et le gouvernement sur cette action qui ne fait aucunement l’unanimité. En effet, le programme d’assistance humanitaire a été initié par le Chef de l’État Paul Biya pour remédier à la crise dans les deux régions touchées par la crise anglophone. Aucune confirmation pour l’instant n’atteste qu’il s’agit des sécessionnistes de l’Ambazonie qui ont perpétrés l’acte même si tous les soupçons porte sur ces groupes armés.
Dans son dernier discours à la nation, le chef de d’Etat a réitéré son offre de paix aux combattants sécessionnistes invités à déposer les armes. La semaine dernière, le Premier Ministre Dion Ngute a suivi cette main tendue en invitant les activistes sécessionnistes au participer au dialogue national. Seulement cet appel est vue d’un œil méfiant par ces activistes qui doutent de la bonne foi du gouvernement malgré les assurances des principaux acteurs sur leurs sécurité.
D’après les listes fournies pour participer au grand dialogue national, les militants du RDPC semblent majoritaires. Toutes choses qui porte atteinte au soucis d’équité et de représentativité des acteurs convoqués à ce conclave déterminant pour l’avenir de la nation camerounaise.