Essoufflées par l’enchaînement effréné de compétition ces derniers mois, les portes fanions dames de Volley-Ball n’ont pas pu tenir le rythme de la compétition de haut niveau à la Coupe du monde de Volley-Ball Japon 2019 qui s’est achevée ce 29 septembre avec le sacre de la Chine.
Débutée le 14 septembre dernier, la coupe du monde Volley-Ball 2019 n’a pas été productive pour l’équipe nationale féminine de la catégorie. La sélection retourne au bercail avec un bilan très médiocre, avec 11 défaites pour autant de match joué. Est ce à dire que nos handballeuses étaient allées distribuer les points aux autres équipes engagées dans la compétition ?
Selon Junior Njampa, un chroniqueur sportif camerounais, on pouvait s’y attendre :
« Les joueuses ont certainement craqué sous le coup des compétitions. En juillet 2019, elles jouent la CAN. Quelques semaines après elles sont au Brésil pour les éliminatoires JO 2020. Puis au mois d’Août elles sont au Maroc pour les Jeux africains. Et en septembre elles sont au Japon pour la Coupe du monde. A ce rythme, elles ne pouvaient pas tenir »,
explique le spécialiste. A lui de renchérir « En plus, la Coupe du monde, c’est un niveau plus élevé » pour conclure son propos.
Un regard qui n’est pas partagé par certains observateurs plus critiques sur cette piètre prestation des lionnes indomptables au Japon.
« Quand on enchaîne les compétitions, on devient plus compétitif. Et ne parlez pas de fatigue. Elles sont des professionnelles et les calendriers sont tels qu’il est possible de les jouer toutes sans entraver leur états physiques »,
s’offusque cet internaute dans le forum Gazeti237 à propos des résultats de la team féminine de Volley-Ball.
Quoi qu’il en soit la moisson n’aura pas été bonne aux filets des lionnes indomptables de Volley-Ball qui sont largement passées à côté de l’histoire au cours de cette première participation au mondial de cette compétition. Maintenant, il serait plus urgent de tirer les leçons de cette aventure difficile et rectifier le tir pour les matchs a venir.
La rédaction