Voici la nouvelle qu’une bonne partie des camerounais attendaient de Paul Biya, la fin du procès kamto et compagnie pour apaiser les tensions post électorales en même temps que de favoriser un climat de paix.
Au moment où les rideaux se renferment sur le grand dialogue national, Paul Biya, Président de la république du Cameroun a décidé de l’arrêt des poursuites judiciaires contre certains responsables et militants de partis politiques, notamment du MRC, « arrêtés et détenus pour des faits commis dans le cadre de la contestation des résultats de la récente élection présidentielle » a écrit Paul Biya dans un post officiel sur twitter.
L’annonce faite au journal de 20H30 du poste nationale de la CRTV, télévision nationale, suivi du communiqué officiel du secrétaire général de la présidence de la république a le mérite de réjouir un bon nombre de camerounais qui n’attendait qu’un acte de bonne foi du Président de la République.
« Toute la nation entière se réjouit pour cet élan d’apaisement pour la paix »,
a partagé Floris Djamba sur les réseaux sociaux. L’une des attentes des camerounais semble ainsi avoir été comblée pour faire les choux gras de la presse.
En grand acteur de la paix, le président de la république du Cameroun entreprend ainsi une démarche de décrispation véritable du climat social alors que le statut spécial accordé aux régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest est déjà contesté par les activistes ambazoniens. Pour certains, le président voudrait ainsi réparer certaines erreurs commises par ses collaborateurs dans le cadre des affaires pendantes de la nation. Après 37 ans de magistrature suprême, Paul Biya mérite bien une sortie honorable, déclare un citoyen.
Le lundi 30 septembre, à l’ouverture du grand dialogue national, le Sultan Bamoun SM Ibrahim Mbombo Njoha fesait déjà entrevoir cette perspective :
« Je suis persuadé que le Chef de l’Etat pour exprimer sa satisfaction après la réussite de ce Grand dialogue national, ce que nous souhaitons et espérons tous, pourrait user de cette grâce pour libérer les personnes condamnées dans le cadre de la crise dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest et pourquoi pas, celles interpellées lors des manifestations post-électorales »,
avait-il laissé entendre aux hommes de médias dans les coulisses du Palais des Congrès de Yaoundé.
Dans la foulée, une bonne partie des camerounais espèrent du père de la nation, le vieux lion, le retour du corps de Feu Amadou Ahidjo pour guérir certaines grandes blessures du passé. Ce grand vœux de l’illustre disparu de son vivant d’être enterré dans sa terre natale, permettrait ainsi de refermer une grosse plaie de l’histoire du Cameroun. La nation, l’islam, la communauté du septentrion n’en serait que grandit.