La ville de Sangmelima, département du Dja et Lobo région du Sud a connu une journée sanglante de violences xénophobes ce 9 octobre 2019 suite à l’assassinat non encore élucidé.
Le vivre ensemble est mis à mal au Cameroun ces derniers mois. Toutes les occasions semblent bonnes pour rappeler à une couche sociale qu’elle n’est pas chez elle. Cet état de chose s’est illustré au cours des violences xénophobes perpétrées par les communautés autochtones de Sangmelima aux ressortissants de la région de l’Ouest Cameroun.
Dans son communiqué rendu public, Koulbout Aman David, Préfet du Dja et Lobo, a appelé les populations au calme en vaquant à leurs occupations,
« il ne s’agit nullement d’un problème inter-ethnique…»,
a-t-il précisé. A lui d’inviter les populations au patriotisme, au sens civique et du vivre ensemble prôné par le Chef de l’État Paul Biya.
Sangmelima la belle s’est prise des rides de laideur xénophobe ce jour qui entachera à jamais son histoire.
« C’est très grave à Sangmelima à l’instant »,
alertait en mâtiné un internaute sur Facebook. Ce dernier indiquant
« Les boutiques, magasins et maisons occupées par les ressortissants de l’Ouest et d’ailleurs sont entrain d’être vandalisés… C’est pire qu’en 1992 après l’élection présidentielle. Après le grand dialogue national » faisait-il savoir à l’opinion.
En journée le Préfet annonçait l’interpellation du suspect de ce crime crapuleux qui serait le beau frère de la victime selon les déclarations de l’oncle du défunt. La situation est désormais sous contrôle avec l’intervention des forces de sécurité déployés dans la ville de Sangmélima en ébullition.
La Rédaction