A Darak, le militaire sans trop se gêner a tiré trois coups de feu sur la femme dans le point de vente de bili bili. Cette dernière est passée de vie à trépas sur le coup.
Un acte criminel qui n’a pas laissé indifférent les responsables militaires. Pour l’heure nous n’avons pas d’informations précises sur son identité et son unité.
Selon certaines indiscrétions, la maman, vendeuse de bili bili, aurait perdu la vie pour avoir eu le malheur de refuser catégoriquement une liaison entre sa fille et le militaire en question. Nous a t’on fait savoir, elle avait prétendu que l’élément des forces de défenses affichait de mauvais comportement et a donc manifesté son refus formelle d’une prétendue relation de copin-copine entre son bourreau et sa progéniture. Des allégations qui restent à vérifier, mais qui n’enlèvent en rien l’acte odieux par lui posé. La tenancière du point de vente de bili bili ne vendra plus jamais sa boisson à sa fidèle clientèle. Un acte de plus qui relance le débat sur la moralité des hommes engagées dans nos unités de défenses.
Au Cameroun des dizaines d’actes criminels des hommes en tenues tout corps confondu ont déjà été enregistrés depuis le début de cette seule année 2019. Une problématique sérieuse, si l’on s’en tient à la nature mafieuse et frauduleuse de nombreux recrutements qui ne respectent pas les procédures légales, notamment l’enquête de moralité pourtant déterminante pour le port d’arme.
Selon les sources sécuritaires sur place, le militaire placé interpellé pour exploitation devra répondre de ses actes. Entre temps la famille de la victime est sous le choc.