Le Cameroun sera doté d’un important réseau autoroutier participant largement à la croissance des grandes ambitions auxquelles l’État va allouer plusieurs milliards de FCFA.
Dépourvu de ce type d’infrastructure, le gouvernement veut corriger cette anomalie. Yaoundé-Douala, Bafoussam-Bamenda, Douala-Limbé ou encore Kribi-Edéa, c’est à une véritable révolution que les camerounais vont assister. Le plan directeur routier s’est soldé par un échec et n’a pas atteint les 55% du réseau routier en bon état d’ici 2020 (réhabilitation de 2 000km de routes bitumées d’ici 2020 ainsi que l’intensification du bitumage des routes en terre d’ici 2020 de 3 500 km à l’horizon 2020).
La Construction de la ligne de chemin de fer Ngaoundéré-Ndjamena qui va traverser les 3 régions, long de 683 km figure aussi en grande ligne. Parmi la liste du portefeuille de la deuxième génération des grands projets du Cameroun pour la période 2020-2027 qui compte 13 méga-projets, l’objectif de ces projets est de rendre le Cameroun plus compétitif.
Infrastructures routières, infrastructures portuaires, aéroportuaires et ferroviaires, énergies et hydraulique, agriculture et élevage, aménagements halieutiques et pastoraux, industries et mines, aménagement urbains et sociaux, TIC et Tourisme, seront repartis sur toute l’étendu du territoire. La Construction d’un tissu industriel et une stabilité économique afin d’attirer les investisseurs, tel est le but poursuivi par ce think thank.
Lassé par des années de déficit énergétique, le pays va également doper sa production. D’après le classement de la Banque Mondiale, le Cameroun en 2019 est 15ème en Afrique dans l’indice du développement humain avec un PIB de l’ordre de 40,13 milliards de dollars, mais occupe la première position en Afrique Centrale. La même institution de Brenton Wood annonce un taux de croissance de 4,9% en 2020 alors qu’il était de 4,3% en 2019.
Des chiffres exceptionnels pour une économie qui tourne au ralenti. Si le volume de financement nécessaire risque de générer un surendettement à court, moyen et long terme, la discorde réside aussi dans la capacité des pouvoirs publics à convaincre les banques et investisseurs. En outre, le gouvernement doit assainir le climat des affaires et sortir de l’impunité en matière de scandale financier qui le ronge.
Les réalités et les chiffres sont têtus. Le Cameroun se classe 166ème sur 190 pays, dans le classement de Doing Business et 152ème sur 180 au classement de Transparency International des pays les moins corrompus. Pour le mode de financement, le gouvernement va privilégier le recours au partenariat public-privé, ce qui permet de céder l’ouvrage d’un projet à un partenaire privé qui peut le concevoir, le financer, le réaliser, l’exploiter partiellement ou entièrement.
Pour donner un gage aux potentiels investisseurs, le comparateur des services publics est mis en avant. C’est un document d’appel à proposition de financement ou de collaboration pouvant aboutir à la concrétisation de ces projets. Ce document offre toute la liberté d’investir. Cerise sur le gâteau, des corridors régionaux vont accompagner ces grands projets industriels et agro-pastoraux pour un Cameroun moderne.
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