La situation devient sérieuse et dangereuse dans nos établissements secondaires au Cameroun. Les drames et violences se suivent sans une réelle prise de conscience et des mesures appropriées pour éviter le pire à l’avenir.
C’est à une véritable vague de dérapages que se livrent les élèves des Lycées d’Enseignement général à travers le Cameroun avec de nombreux cas d’agressions et de délinquances manifestes.
C’est un élève du Lycée d’Awka Nord, dans la région du Littoral, qui a été maîtrisé avec un poignard en sa possession ce 16 janvier 2020. Les enseignants censés inspirer le respect et cultiver les valeurs chez les élèves sont devenus la cible des jeunes mécontents, allergiques à la discipline, qui se livrent à une chasse à l’homme en plein école avec des armes blanches.
Encore faut-il être heureux que ces élèves n’ont pas accès aux armes à feu ! L’hécatombe aurait été à craindre si on s’en réfère à l’actualité aux États-Unis d’Amérique et dasn d’autre payx occidentaux. Nos établissements seraient-ils devenus un ghetto ?
Ce jeudi toujours dans le Département du Noun, un élevé du Lycée de Massangam a déchiré la main de son camarade avec une lame de rasoir. Ajoutés à ceci, les drames du Lycée de Nkolbisson où un élève à poignardé à mort son enseignant de Mathématiques, et les drames du Lycée de Mbalmayo et du Lycée d’Obala, la situation est d’autant plus inquiétante que les forces de sécurité sont désormais appelées à la rescousse. Un autre drame s’est produit à Garoua Boulaï, au Collège islamique où un élève a déchiré la face de son camarade de classe. C’est à croire que l’éducation au Cameroun serait en régression, donnant peut être raison à cette phrase
Détruire un pays ne nécessite pas l’utilisation de bombes atomiques ou l’utilisation de missiles à longue portée. Il suffit d’abaisser la qualité de l’éducation et de permettre la tricherie dans les examens par les étudiants. Les patients meurent aux mains de ces médecins médiocres. Les bâtiments s’effondrent aux mains de ces ingénieurs médiocres. L’argent est perdu aux mains de ces économistes et comptables médiores. L’humanité meurt aux mains de ces savants religieux. La justice est perdue entre les mains de ces juges médiocres… L’effondrement de l’éducation est l’effondrement de la nation.
Mais à ce rythme, faudrait-il envisager dorénavant la création d’un poste de police dans chaque Lycée ou Établissement scolaire ? La côte d’alerte est atteinte rien que pour cette seule semaine pour que l’urgence soit signalée. Chers autorités, parents et éducateurs, il faut agir promptement pour que priorité soit accordée à l’éducation tout azimut de notre jeunesse. Sinon, où va le Cameroun ?