Artiste le plus en vogue du moment dans le Septentrion, Baba Sadou menace les artistes qui s’illustrent dans le piraterie et le plagiat de ses oeuvres.
C’est-ce qu’il a laissé entendre lors de sa dernière sortie médiatique. Adopté par les femmes, Baba Sadou dont les sonorités sont désormais ancrées dans la culture populaire et ont inondé tout le Sahel africain grâce à des titres comme « Dounia » ou encore « Mounira », il se plaint de copieurs et imitateurs.
J’ai déposé des plaintes dans les commissariats de Garoua, Maroua, Ngaoundéré, Bertoua, Yaoundé et Douala contre les Studio d’enregistrement, musiciens véreux et leurs commanditaires,
a-t-il confié. Cette sortie musclée n’a rien d’anodin. Baba Sadou s’est toujours agacé de voir ses titres repris par d’autres chanteurs.
La moitié des chanteurs du Nord Cameroun, empreintes mes chansons. Les personnes à qui j’ai dédiée ces mélodies viennent se plaindre. Ils me disent, « nous achetons tes musiques à prix d’or, nous ne sommes pas contents que ces musiques sont utilisées par d’autres musiciens ». Aujourd’hui, je comprends leur colère et je vais dorénavant sévir,
se justifie-til. Pour mettre sa menace à exécution, il vient de déposer une plainte au commissariat centrale de Ngaoundéré.
Il s’avère que des individus non encore identifiés s’approprient mes œuvres par le biais de la piraterie et de la contrebande et moi je ne bénéficie d’aucun droit d’auteur. Ces comportements étant formellement interdit par la loi, je souhaiterais que tout studio d’enregistrement ou tout individu formellement identifié soit poursuivis telle que la loi l’a prévue,
dixit Baba Sadou. Natif de Banyo et résidant actuellement à Yaoundé, Baba Sadou est marié depuis l’âge de 21 ans. Celui qui s’est fait connaitre au grand public par son premier titre « wo’unu daga wonnay » a bâti une solide réputation et conquit le cœur des mélomanes. Alhadji Yaya comme on l’appelle est une célébrité dans le Sahel camerounais. Ses chansons se vendent comme des petits pains.
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