Après Bourha, ce sont les villes de Banyo et Maroua 2 qui ont été marquées par de nouvelles violences post électorales, au lendemain des élections législatives et municipales du 9 février dernier.
Les populations semblent déterminées cette fois à défendre leur choix dans les communes du Septentrion. Selon un des candidats en lice à Banyo,
Nous avons été longtemps victimes des malversations du RDPC à travers les tripatouillages, les marchandages des voies, les bourrages…, cette fois, c’est tout un dispositif qui a été mis en oeuvre pour traquer les fraudes et sécuriser le choix de nos électeurs.
A Banyo, ce sont des installations de la société ENEO qui ont incendiées. Les acteurs de cet incendie sont d’après les sources de l’Oeil du Sahel, un groupe de personnes contestant les résultats des élections législatives dans la localité. Lesquels résultats donnent les deux sièges au parti de la flamme, le RDPC. Suite à cet acte, les populations locales sont sans électricité.
Du côté de Maroua 2, c’est la commune de la localité qui a payée les frais des contestations. Après les résultats donnant vainqueur le parti FSNC de Issa Tchiroma, des jeunes ont saccagé la mairie. A l’origine, ces derniers ont été informés de « l’intrusion » de l’ex-maire RDPC dans les locaux à une heure jugée suspecte.