En Afrique, au Cameroun et à Ngaoundéré en particulier, le phénomène d’enfants de la rue communément appelés « nanga boko » est un véritable champ de combat aussi délicat que le nouveau virus à couronne qui sévi sur le monde.
La célébration de la 30e édiction de la Journée Internationale de l’enfant Africain, le 16 juin dernier, remet au goût du jour la situation des enfants de la rue dans le monde.
À Ngaoundéré, les enfants de la rue sont présents dans tous les coins de la ville.
Vendeurs ambulants, ces enfants de la rue vivent aussi du vol et des petites activités qui leur permettent de se nourrir pour certains et se fournir en stupéfiants pour d’autres.
Le cas des enfants de la rue qui ont trouvé refuge à la gare voyageurs de Ngaoundéré est lus que déplorable.
Le triste cri muet de ces enfants qui ont quitté leur famille, qui se meurent dans la drogue et les accidents, restent un cas désespéré dans la région de l’Adamaoua.
Ayant aussi besoin d’amour, d’Education et d’encadrement, ces enfants ont besoin d’attention de la part du gouvernement, des maisons d’accueil et de famille complète pour leur permettre une assurance de vie dans les meilleures conditions.
Ainsi pour accéder à une justice adaptée aux enfants de l’Afrique, la question nous interpelle : Comment sauver l’enfant de la rue ?
Orphelins ou fugitifs de leur famille, les enfants de la rue sont soutenus par certaines structures qui œuvrent dans l’anonymat et se chargent au quotidien d’apporter de l’aide aux enfants de la rue de gare voyageurs.
René alias Nafata (photo principale) est un jeune garçon de 12 ans environ qui manifeste un refus catégorique de retourner dans sa famille.
Ce qui n’est pas le cas de Lassou, un autre enfant dont les papiers de son retour en famille chez ses parents ont été signés ce jour.