Célébrée dans un contexte particulier où lenouveau coronavirus Covid-19 sème la terreur, Ngaoundéré se joint au Cameroun et au monde pour tenter de barrer la voie à ces détracteurs de l’environnement et de l’humanité.
Une histoire des années 90 !
L’ONU, le 17 juin 1992, a signé et adopté une convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification(UNCCD).
Cette journée a pour finalité de rappeler aux personnes le danger de la désertification et de la sécheresse dans le monde.
L’occasion idoine pour multiplier les stratégies de défense contre ces éléments qui attaquent non seulement les lieux où se trouvent des dunes, mais des nomades et du sable.
Ils affectent toutes les régions du monde. L’Antarctique et le grand Nord sont certes des milieux désertiques parce que l’eau se transforme en glace.
Les causes et les conséquences de la désertification et la sécheresse
L’homme n’est pas responsable des déserts mais il contribue fortement à l’expansion de ceux-ci avec son activité économique, la pollution de l’environnement par les déchets de l’industrie mondiale qui détruit la couche la couche d’ozone.
De même, l’exploitation forestière expose l’humanité. Les rayons ultra violets qui menacent définitivement l’existence de l’homme avec l’absence des forêts.
C’est à cause de la dégradation des sols dans les zones arides et semi arides qui fragilisent la terre que la Végétation se meurt pendant que le réchauffement climatique accompli le reste des dégâts.
Ces conséquences sont la destruction de l’écosystème qui entraînerait immédiatement la disparition de la terre.
Ngaoundéré face aux défis de la lutte contre la désertification et la sécheresse
Le combat mené contre ces dévastateurs de désertification et de sécheresse qui menacent la nature humaine et la végétale interpelle les Camerounais sur l’importance d’être des éco-citoyens.
Les populations de Ngaoundéré ne sont pas en reste. L’Adamaoua, zone de savane au cœur du Cameroun, est le carrefour qui sépare le grand Nord désertique du grand Sud forestier.
Non épargné par ces dangers, l’observation faite à Ngaoundéré est la disparition des forêts telle que la réserve forestière de Ngaoundéré située au quartier Onaref.
De même, les hautes herbes et les arbustes ont cédé la place à un vaste champ désertique à cause de l’activité agricole locale et le déboisement.
De ce fait, la dégradation des sols a suscité une prise de conscience urgente ainsi qu’une sensibilisation massive sur la dégradation et la restauration des terres.
Des solutions pour limiter les risques
Il n’y a pas de formule mathématique universelle dédiée à la résolution de ces problèmes.
Seulement, les pistes de résolution locales sont possibles pour améliorer les conditions climatiques.
Alors, en premier lieu, Les populations de Ngaoundéré devraient changer de paradigme pour disposer de suffisamment d’espaces cultivables avec une nouvelle philosophie mettant au centre l’Homme.
En deuxième lieu il serait nécessaire de travailler fortement pour redonner au sol, ses vertus afin de le régénérer et le fertiliser à base du compost et sa matière organique.
La population mondiale est touchée par le changement climatique qui détériore la productivité des terres arables, le reboisement est une urgence qui s’impose car, les arbres permettraient de fixer les sols, de renforcer la fertilité et l’absorption de l’eau.
Quant à la jachère, elle constitue aussi une méthode intéressante de régénération des sols.