Les sept établissements que compte l’institution à savoir, la Faculté des Arts, Lettres et Sciences Humaines, la Faculté des Sciences, la Faculté des Sciences Économiques et des Gestions, la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques, la Faculté des Mines et des Industries Pétrolières, L’Ecole Normale Supérieure et L’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique, ont répondu présent au rendez-vous du savoir le 15 octobre.
L’Université de Maroua, considérée comme un pôle d’excellence académique dans toute sa splendeur, a porté sa plus belle robe de noce pour deux semestres d’intenses cours magistraux avec en vedette les évaluations pour le test de connaissances.
Pour cette autre aventure pédagogique, didactique et académique, la septième université d’État a pris toutes les mesures qui s’imposent afin de barrer la voie à la pandémie de coronavirus.
À l’entrée de chaque site de cours, sont disposés des seaux à robinet pour le lavage systématique des mains, le port obligatoire des masques faciaux, la prise de température et la distanciation physique est de mise.
Du campus de Ouro-Tchédé à 400 places jusqu’au campus de Kongola Djoulgouf-Kodeck, l’ambiance est la même. Aucune fausse note n’a été enregistrée. Les bleues, parlant des nouveaux étudiants, timides et stressés, ont rythmé leur premier jour des cours à la façon estudiantine.
Les apprenants du niveau 1 de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques par exemple, ont suivi religieusement leur première unité d’enseignement portant sur l’introduction au droit .
Premiers cours sans son uniforme habituelle du lycée, cela paraît anodin et inimaginable. Les expressions telque Docteur, polycope, CC, crédit, sont nouvelles pour moi.
S’exclame un apprenant. Calme et sérénité ont meublé la rentrée au campus de la Faculté des Mines et des Industries Pétrolières (FMIP) de l’Université de Maroua localisée à Kaélé. Les élèves ingénieurs de FMIP ont eux-aussi, effectué le rituel tout en respectant scrupuleusement les mesures de lutte contre la Covid-19.
Le Recteur de l’auguste institution, Pr Idrissou Alioum, dès 08h, a fait le tour des campus pour s’assurer de l’effectivité de cette rentrée pour le compte de l’année académique 2020-2021.
À chaque étape de son passage, un seul message adressé aux étudiants anciens comme nouveaux : « Discipline, respect, éthique, ponctualité, assiduité, travaille et responsabilité ».
L’Université de Maroua (UMa) compte environ 35000 étudiants aujourd’hui et s’inscrit dans la liste des institutions universitaires les plus influentes de la sous-région avec ses qualités d’enseignements.
Pour cette nouvelle année, l’UMa innove avec plusieurs offre de formation professionnelle. Preuve d’une gouvernance universitaire avec sa triptyque : professionnalisation , assurance qualité et employabilité.
La FALSH par exemple, a accouché plusieurs filières et formations professionnelles. On peut citer entre autre le certificat en assistance sociale et communautaire, certificat en gestion de foule, certificat en communication d’influence, certificat en consultation, certificat en aménagement paysager, en stylisme, modélisme, métier d’acteur etc..
Avec une durée de formation de 03 mois pour les certificats, un an à trois ans pour la licence. Cette floraison et densité de formation vient se greffer à la filière journalisme et communication qui est logée au département des Sciences du Langage et de la communication, mais surtout les sciences sociales pour le développement parcours Licence et Master professionnel au département de sociologie et anthropologie.
Avec la massification des effectifs, cet établissement envisage mettre sur pied un babillard numérique, question de décongestionner l’attroupement au pied du babillard physique. Bien plus, les pré-inscriptions en ligne tout aussi sont fortement encouragées.
Et comment ne pas évoquer la formation en paix et sécurité qui a un écho retentissant à l’échiquier international. À la Faculté des sciences, c’est la filière réhabilitation sociale qui constitue la force de frappe, la seule et l’unique dans tout le Cameroun.
Pour cette année, nous mettons l’accent sur la gouvernance numérique, principal défi de l’heure. La bonne nouvelle, c’est l’augmentation exceptionnelle et exponentielle de la bande passante qui passe de 20 mégabits par seconde à 1000 mégabits. C’est une nouvelle qui rassure et qui tranquillise les esprits, surtout quand on sait la valeur cardinale qu’occupe le numérique dans le champs des recherches académiques comme le notre. Tous les campus de l’Université seront dotés et équipés, de Maroua à Kaélé jusqu’à l’antenne de Kousseri où est basé le département de climatologie, hydrologie, météorologie et pédologie. Nous sommes dans une dynamique nouvelle, avec un air nouveau qui souffle sur les universités. Nous venons de procéder à la distribution de la deuxième vague de 16 000 ordinateurs PBHev, don du chef de l’État S.E. Paul Biya pour accompagner nos étudiants dans leurs études. On a bon espoir, que cette année soit l’une des meilleures.
S’exprime Pr Idrissou Alioum, Recteur de l’Université de Maroua. C’est donc, un véritable branle-bas à l’Université de Maroua pour l’acquisition du savoir.
Ousmanou Dawaï