Trois jours, heure pour heure que Kumba à vu le sang des enfants coulé. Ils voulaient juste aller étudier et avoir un avenir prometteur mais, celui-ci se voit transformer en sang, en poussière ! La population de Ngaoundéré par la voie du Préfet du département de la Vina exprime sa souffrance sur votre journal chateaunews.com.
J’ai appris avec stupeur comme la plupart des Camerounais, l’enfer dans lequel les enfants qui sont allés à l’école se sont retrouvés. Comme l’a dit le Chef de l’Etat en répartissant bien les rôles de tout un chacun lorsque le multipartisme a connu un essor remarquable : « L’école aux écoliers et la politique aux politiciens ». Ces actions sont d’une barbarie sans égale, que d’aller dans une école assassiner des enfants au commencement de leur vie. C’est un acte condamnable et condamné par tous. J’espère que cette action va emmener les auteurs de ce grand conflit à se plier et à se mobiliser pour revenir à la raison. Les journées de deuil sont décrétées par le chef de l’Etat et les marches sont des œuvres des associations et des groupes et religions. Ces enfants ont été assimilés aux martyrs de Luanda dans les églises qui ont fait des messes en la mémoire des disparus. Des prières ont également été dites dans les mosquées pour que la paix revienne au Cameroun. Une minute de silence a été observée dans tous les établissements scolaires de la ville à 10h. Comme le reste du pays, nous sommes choqués. Même si nous sommes loin de Kumba, nous avons renforcé le dispositif de sécurité dans les établissements scolaires. Nous adressons nos condoléances aux familles durement éprouvées et toute l’expression de notre réconfort. Car nous savons combien peut être chère un enfant, comment la perte d’un enfant peut être difficile et cruelle quand celui là n’avait pour but que d’aller à l’école et de devenir quelqu’un demain.
Propos recueillis par Glasse Nyangono