La vidéo du passage à tabac du producteur de musique, l’homme noir, à Paris, est devenue virale dans les réseaux sociaux, entrainant ainsi l’indignation de plusieurs classes sociales contre la « violence policière » en France.
Après le tabassage de ce producteur, la victime a porté plainte pour que « le travail soit fait », et que la justice fasse son travail en sanctionnant ces policiers. « Je n’ai aucun doute là-dessus », a-t-il ajouté.
Les quatre policiers impliqués dans l’affaire dont trois policiers qui tabassent le producteur et celui qui a lancé un gaz lacrymogène dans le domicile de la victime ont été suspendus pour 4 mois.
Alors que les députés français venaient de voter une loi sur la sécurité globale dont l’article 24 sur le fait de filmer et diffuser des opérations de police continue de faire polémique, des appels à la révision de cet article se font entendre.
Le ministre de l’intérieur français Gérald Darmanin demande la révocation des quatre policiers filmés. Le dossier est suivi par l’IGPN, l’Inspection Général de la Police Nationale, dont les conclusions sont attendues.

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Selon le procès-verbal rendu, les trois policiers suspendus affirment être intervenus samedi dernier pour tenter d’interpeller Michel Zecler, le producteur de musique, pour défaut de port du masque. « Alors que nous tentons de l’intercepter, il nous entraîne de force dans le bâtiment », écrivent-ils.
Mais la vidéo de surveillance du tabassage, filmée et rendue publique par le site Loopsider, montre au contraire des policiers qui entrent dans l’appartement du producteur, sans riposte, Michel Zecler est roué de coups et bastonné par les trois policiers.
La victime va se plaindre de racisme, en affirmant que les policiers l’ont traités de « sale nègre ».
Les policiers ajoutent dans le procès-verbal que l’homme noir les a frappés. Ce que contredit la vidéo, qui montre plutôt un homme qui résiste sans répliquer de coups.
De l’opposition aux ministres, en passant par les sportifs français et d’autres personnalités de la sphère française, ce sont des vagues de messages de protestions qui inondent les réseaux sociaux.