Il est reproché à l’enseignant en service au Lycée de Tonga et résidant à Bangangté des faits graves de sodomie et assassinat d’un élève de14 ans.
L’affaire défraie rocambolesque la chronique dans la ville de Bangangté et la région de l’ouest. Un jeune élève âgé de 14 ans aurait trouvé la mort dans des circonstances mystérieuse qui ont suscité le courroux des populations.
Le jeune dont le nom ne sera pas cité dans le texte pour sa mémoire a été trouvé pendu dans une maison abandonnée au quartier Madja, sis à Bangangté dans la journée du 8 décembre. Les circonstances suspectes de cet acte ont éveillés les soupçons.
Des enquêtes diligentées par les forces de sécurité avec la collaboration des populations ont permis de remonter jusqu’au professeur du regretté enfant. Le premier constat établit que l’élève a été copieusement sodomisé.
Mise en scène malsaine
Selon les révélations de nos sources sur place, « après les enquêtes de la population, des témoins ont affirmé avoir aperçu l’enfant en compagnie de cet enseignant et ce dernier l’avait conduit dans sa demeure. La dépouille de la victime examinée montre des preuves de viol ».
Une fois entre les mains des FMO, d’après les dernières informations, le mis en cause serait déjà passé aux aveux complets.
Aux dire des sources proches du dossier, « l’enseignant aurait sodomisé l’élève à mort et devant son acte criminel, aurait cherché à masquer son forfait en mettant en scène l’auto-pendaison de l’élève, afin de faire croire à un suicide ».
Justice populaire
Après les déclarations de l’enseignant c’est une vague déferlante des populations qui s’est abattu sur son domicile et ses biens. Sous le choc et prise de colère, les justiciers vont mettre feu et saccagé sa résidence.
« Tout le quartier s’est dirigé vers sa maison et c’est à coups de carburant zouazoua et de baramine que la bâtisse de l’enseignant va s’écrouler dans les flammes. Sa voiture Mercedes et sa ferme contenant plus de milliers de volailles partiront en fumée. Le même sort sera réservé au magasin de stockage des aliments contenant des tonnes de maïs et arachides », fait savoir un informateur proche du dossier.
Dans la foulée, les autorités de la ville de Bangangté descendus sur le terrain seront avertis de rester à distance et d’observer la scène faute pour éviter un retournement de colère populaire face aux actes du professeur.
L’enseignement du lycée de Tonga accusé d’acte homosexuel sur l’élève et son assassinat est actuellement gardé à vue et médite son sort dans la cellule de la Police Judiciaire de Bafoussam. Affaire à suivre !