Effectuant une visite de travail de 48 heures dans la Région de l’Adamaoua ce 31 décembre 2020, dernier jour de l’année, Joseph Beti Assomo a présidé une réunion de sécurité ce jour même en présence du Général Meka, Chef d’Etat Major et des armées Camerounaises, et des gouverneurs des Régions de l’Adamaoua et du Nord, Kildaji Taguieke Boukar et Abate Edi’i Jean ainsi que tout leur État Major.
C’est la salle des conférences des services du gouverneur de la région de l’Adamaoua qui a servit de cadre à la réunion sécuritaire.
Ainsi, la région château d’eau du Cameroun s’est sentie particulièrement honorée de l’intérêt porté le Chef de l’Etat et le Ministre de la Défense, en choisissantle chef lieu de la région de l’adamaoua pour abriter ladite assise.
La région château d’eau est particulièrement honorée d’accueillir le Ministre de la Défense (MINDEF) et je suis particulièrement ému du choix porté par la hiérarchie pour la clôture de l’année 2020 car ceci est un indicateur traduisant l’intérêt sécuritaire que porte le Chef de l’Etat et le ministre délégué à la présidence chargé de la défense à cette circonscription administrative,
Déclare Kildaji Taguieke, gouverneur de la région de l’adamaoua.
Objectifs
Cette réunion met l’accent sur les « efforts consentis dans notre région pour les phénomènes de grands Banditisme et de criminalité transfrontalière », rétorque le gouverneur de la région de l’Adamaoua.
Le bonheur était tout aussi celui de Joseph Béti Assomo qui n’a pas manqué d’exprimer sa satisfaction et sa joie d’être parmi les siens.
Je suis heureux d’être parmi vous en ce dernier jour de l’année 2020,
a déclaré le MINDEF.
Défaillance du climat sécuritaire dans les régions du Nord et de l’adamaoua
Évaluation sécuritaire des régions du Nord et de l’Adamaoua, tela sont les objectifs de cette mission dépêchée par le Chef de l’Etat, Paul Biya.
Cette situation intervient après l’évaluation sécuritaire sur le territoire national camerounais en prélude aux élections régionales 2020 et aux fêtes de fin d’année et de nouvel an 2021.
Les régions de l’Adamaoua et du Nord connaissent depuis quelques temps une remontée des activités criminelles : les phénomènes de coupeurs de route, braconnage, vol de bétail, enlèvement avec demande de Rançon.
Ces deux régions ont du bénéficier d’important déploiements des Forces de Défense et de Sécurité destinées à supprimer « ces menaces dans le cadre des opérations 10 à Boubadjida, Adamaoua-Nord à Dano et d’émergence », affirme le ministre de la défense.
Ces différentes initiatives ont eu des résultats probants justifiés par une baisse très significative des exactions jusqu’à une date récente. Seulement, depuis un certain temps « l’on enregistre comme un regain des activités criminelles allant du vol de bétail aux assassinats en passant par les agressions en zone urbaine et péri-urbaine et d’autres enlèvements avec demande de Rançon », ajoute Joseph Béti Assomo.
Maîtrise de la criminalité
Les interventions et opérations militaires ont été intensifiées dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest pour contrecarrer les terroristes séparatistes dans ces zones. Ce phénomène a conduit vers les régions du Septentrion, des bandits en quête d’appui et de retraite.
Selon le ministre de la défense, cette situation « a conduit vers les deux régions du Septentrion : la 3ème région des armées et la 3ème région de gendarmerie des malfaiteurs en quête de retraite et d’appui ».
L’insécurité ambiante dans la sous région Afrique Centrale et particulièrement dans certains Etats fédérés du Nigéria qui sont des états voisins de la Bénoué et du Faro-et-Déo se nourrissent du calme dans les frontières et se manifestent parfois par des actions de coupeurs de route.
La situation sécuritaire en Centrafrique qui est divisée par le phénomène de rébellion affecte le Cameroun. En effet, le plus en vue se trouverait à proximité de la frontière Est du Cameroun.
Ainsi l’affût des réfugiés vers cette frontière, contribuerait alors à l’infiltration des hors-la-loi parmi ces populations qui viennent chercher exil au Cameroun.
À ce contraintes sécuritaires, se sont ajoutés les remous de la période électorale de la Centrafrique caractéristique du déplacement des populations de ce pays vers la frontière Est du Cameroun. Tous ces facteurs sont vecteurs de la fragilisation du climat sécuritaire.
Aboutissement de la rencontre
À l’issue de cette rencontre de décryptage sécuritaire, des inscriptions et des directives ont été données pour une meilleure et urgente maîtrise de la criminalité dans les régions du Nord et de l’Adamaoua.