La pandémie du nouveau coronavirus Covid-19 dont les chiffres au Cameroun sont disponibles ici, continuent de faire parler d’elle.
Dans un communiqué radio presse ce 5 février 2021, le Ministre de la Jeunesse et de l’Éducation Civique, Mounouna Foutsou fait savoir que :
La suite des manifestations de la Fête de la Jeunesse sera essentiellement en mode virtuel d’une part, et celles en présentiel n’entrainant pas une forte mobilisation, d’autre part.
Cette mesure fait suite à une très haute instruction du Président Paul Biya, de limiter toute éventuelle propagation d’échelle du virus Covid-19 au Cameroun dont les chiffres sont déjà alarmant.
Aussi, la célébration de la Fête de la Jeunesse 2021 devra se faire en respect des mesures barrières contre le coronavirus Covid-19.
Formation professionnelle, unicité et lutte contre la Covid-19 au centre de cette édition
Le ministère de la Jeunesse et de l’Éducation Civique qui supervise et encadre les manifestations de la célébration de cette 55ème édition du 11 février dédiée aux jeunes mise sur le développement de compétences, la responsabilité et le civisme en ce temps de crise sanitaire Covid-19.
Le thème de la Fête de la Jeunesse cette année 2021 est « Jeunesse, résilience, défis et opportunités en temps de Covid-19 ».
De quoi faire la lumière sur la capacité de résilience de notre jeunesse locale face aux multiples crises socioéconomiques qui menacent non seulement son épanouissement mais aussi sa productivité au sein de la société.
Sur l’ensemble du territoire camerounais, diverses activités vont meubler la traditionnelle semaine de manifestations.
Entre séquences culturelle, ludique, éducative et sportive, les jeunes seront édifiés et aussi sensibilisés pour une prise de conscience.
Nul besoin de rappeler que plusieurs localités pourraient ne pas être de la fête à cause du contexte sécuritaire de la crise dans les deux Régions d’expression anglaise (Nord-Ouest et Sud-Ouest) et de Boko Haram dans l’Extrême-Nord du Cameroun.
Ce qui illustre la longue marche qui demeure à effectuer pour l’unité et la cohésion sociale sur l’ensemble du territoire national.
Malheureusement, malgré la ferme volonté de nombreux jeunes à s’autodéterminer, des obstacles majeurs entravent leur contribution au développement du Cameroun.
Ce sont en l’occurrence la corruption, l’incivisme et le faible accompagnement des projets par eux initiés.
Des réalités qui poussent plusieurs à l’extérieur et maintiennent de nombreux autres dans l’ombre en dépit de leur fort potentiel.