La crise anglophone dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest fait des dizaines de victimes chaque semaine depuis plus de deux ans. La montée en puissance des actions sécuritaires a eu pour impact le développement de l’armement des séparatistes ambazoniens décidés à défendre leur indépendance socioéconomique.
Le durcissement des deux positions s’est soldé par des actions d’éclat des forces de défenses et des massacres de soldats par les insurgés. La situation est devenue chaotique ces derniers jours avec l’entrée en guerre des blindés sur le front et les attaques des postes de gendarmeries et positions militaires.
Conséquences, l’armée camerounaise perd de plus en plus d’éléments dans la guerre en cours dans les régions anglophones du pays.
Lors de son intervention au sommet des Nations Unies, le ministre des Affaires étrangères Lejeune Mbella Mbella a présenté les efforts du gouvernement pour surmonter la crise dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun. Selon le membre du gouvernement de Paul Biya, un important plan de reconstruction des régions dévastées par 4 ans de guerre est en cours.
Nous poursuivons nos efforts dans nos régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest pour mettre fin aux tensions sociopolitiques qui y sont alimentées par les groupes armés. A cet effet, nous avons mis en place un dispositif important consistant en : un programme de Désarmement, Démobilisation et Réintégration (DDR)… – Toutes ces avancées sont le fruit du Grand Dialogue National que nous avons initié,
a déclaré au perchoir de l’ONU Lejeune Mbella.
De manière explicite, ce dispositif se décline en des actions menées sur le terrain :
- Un plan d’aide humanitaire
- Un plan de reconstruction pour ces deux régions,
- Une Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme,
- Un statut particulier accordant aux deux régions concernées une assemblée régionale
- Une « Maison des Chefs »
- Un exécutif régional et un médiateur public indépendant.
Depuis l’attaque des collines de Sagba, dans le Nord-Ouest, au cours de laquelle plus de 20 militaires camerounais ont été touchés, le 16 septembre, les services de renseignement élaborent un plan de capture du général No Pity.
Selon des sources concordantes, une prime de 200 millions de FCFA aurait été mise pour la tête du chef des forces maritimes de Bambalang (indépendance du groupe armé), général No Pity.
L’impressionnant déploiement de l’armée en cours dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest promet un sérieux revers à ces bandes armées engagées dans un bras de fer avec les Forces de Défense comptent pourtant des redoutables unités d’élite comme le RASS, le BIR, le BETAP…