Opération effectuée depuis le vendredi 4 février dernier à Ngaoundéré, les douanes camerounaises de la région de l’Adamaoua mettent la main sur l’une des plus grandes prises en matière de contrebande de véhicules ayant des immatriculations administratives. Comment ces bagnoles ont été stoppées ? C’est grâce aux renseignements que le groupement actif des douanes de la région de l’Adamaoua à pu arriver a un tel exploit. Après la présentation de ces guimbardes à la presse le vendredi 4 février 2022 au secteur des douanes de la région de l’Adamaoua, le commandant du groupement actif des douanes de la région de l’Adamaoua, Jude Mofor, explique comment l’opération de saisie de ces caisses faussement immatriculées CAN 2021 a été menée grâce aux renseignements.
« Nous travaillons sur renseignements, et si nous n’avions pas eu ce renseignement, je ne pense pas que, nous aurions pu réussir. Nous les avons laissés évoluer jusqu’à nos portes, ils sont bien entrés dans nos filets et nous les avons stoppés à l’entrée de la ville de Ngaoundéré à Wakwa. » Ce propos fait montre de ce que saisir dix véhicules relève à la fois de la stratégie et de l’habilité des éléments de douane à mener les opérations les plus complexes. En effet, selon Jude Mofor, « il est difficile de savoir à la fois dix véhicules d’une telle envergure » . C’est pourquoi ils ont opté de laisser croire aux contrebandiers qu’ils menaient à bien leur plan d’infiltration, en ordonnant à tous nos postes de contrôle de les laisser passer pour arriver à nous. C’est donc cette stratégie qui a permis d’éviter une éventuelle fuite et perte des traces de ces véhicules importées non dédouanés qui selon le chef des secteurs des douanes de l’Adamaoua rapporteraient une somme « d’environ 80 millions de francs dans les caisses de l’État »
La demande aux chauffeurs de présenter les papiers des tires qu’ils conduisaient aura été équation à plusieurs inconnues car à ce moment, les chauffeurs ont commencé
à discuter que se sont les voitures de la CAN. Une ruse ou une intimidation qui n’aura pas porté les fruits escomptés par les contrebandiers. « nous avons insisté pour qu’ils nous montrent les papiers, ce qui n’a pas été fait. Nous nous souvenons bien des bus que l’état avait préparé pour les différentes équipes, et, ceux-ci portaient les noms des différents équipes : Égypte, Guinée Bissau et Nigeria. On leur a montré les papiers de ces bus en leur intimant une fois de plus de nous montrer leurs papiers de la CAN, mais cela était impossible. Certains ont dit qu’ils avaient des papiers, mais, après 5 jours, on ne les a toujours pas et on parvient juste à la conclusion que ce sont des véhicules de contrebande » a déclaré Jude Mofor Jusqu’où peuvent aller les contrebandiers ? Ces véhicules importés et infiltrés dans le convoi de la CAN venaient sur Ngaoundéré pour Yaoundé en provenance de Garoua Où se jouait une poule de cette grande compétition africaine de football qu’abritait le pays d’Aboubacar Vincent jusqu’au 6 février dernier.
Le trafic de véhicules non dédouanés aurait voulu commettre l’un de ses plus gros coups lors de cette CAN mais, la vigilance des douanes dans la région de l’Adamaoua aura pris le dessus. Comment ces véhicules ont pu se retrouver dans un tel convoi ? Il y’avait-il un complice dans ce convoi ? Les questions demeurent et ces voitures attendent d’être mis en règle. C’est l’État du Cameroun qui gagne.
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