Le message porté à l’attention des collegues enseignants du secondaire de veut claire : Se rendre dans son établissement respectif et s’abstenir de dispenser les leçons
aux élèves”. Une posture qui illustre le niveau de frustration de ses seigneurs de la craie en mal de considération dans la société. En cause de cette situation malheureusement déplorable le traitement dégradant dont ils font l’objet. « Nous avons depuis longtemps manifesté notre mécontentement face au traitement dégradant dont nous avons jusqu’ici fait l’objet. Très récemment nous avons fait entendre notre voix à travers les médiats à l’opinion publique, pour rappeler ce qui aux yeux des autorités n’était qu’un secret de polichinelle » , souligne le collectif. Également dénoncé, la non application des “dispositions de la loi N° 2000/359/PR du 05
décembre 2000portant statut particulier des Fonctionnaires des Corps de l’Education Nationale.”
Dans le communiqué du mouvement après la réunion de concertation signé à Yaoundé, le 18 février 2022, les collègues, les enseignements tiennent les autorités gouvernementales responsables de la situation au regard “du manque de volonté de ceux-ci à trouver une issue favorable à leurs réclamations”. Ainsi, les représentants du mouvement OTS appellent les collègues à observer, dès le lundi 21 février 2022, l’opération ‘’CRAIE MORTE’’. Une grève lancée pour les journées de lundi, mardi et mercredi. « Si rien n’est fait on ajoutera une journée de plus la semaine d’après et ainsi de suite jusqu’à ce que des résolutions satisfaisante soient prises
et rendues publiques » , menace les enseignants du secondaire dans leur communiqué. Un traitement que le collectif qualifie de “violation de nos droits les plus absolus”, clament-ils. Raison de cette décision de passer à l’acte et de faire entendre de manière plus manifeste, la profondeur de leur ressenti. La tutelle du MINESEC est pointée du doigt dans l’évaluation de la situation des enseignants qui ne les incombe point. Selon les meneurs du mouvement, les responsables de l’administration possèdent tous les dossiers du personnel et savent pertinemment quoi faire.
Pour soutenir cette démarche de craie morte, les enseignants comptent papoter avec les collègues sous l’arbre dans la cours ou au parlement et maintenir l’ordre auprès des élèves au besoin. En disant “avoir trop supporté”, les enseignants exigent ce qui leur revient de droit en évoquant la sagesse des propos de Mahatma Gandhi : « la désobéissance civile devient un devoir lorsque l’Etat devient hors la loi ». Une manière pour ces enseignements de cesser de se rendre complices de leurs malheurs en agissant pour l’avènement d’un traitement humain de leur cause. Le collectif par cette action dit “non a la clochardisation de l’enseignant au Cameroun“.
A eux d’ajouter pour se motiver mutuellement, ” Nous ne cèderons ni au chantage ni aux intimidations “. Faisant allusion à la convocation de certains aux services du premier ministre. L’écho de leurs cris au combien légitimes est parvenu aux oreilles des autorités. Seulement ceux-ci dénoncent des manœuvres dilatoires tendant à freiner l’élan de la grève. Tout l’opinion publique nationale et internationale est pris à témoin. Les recommandations pratiques sont attendus dès lundi 21 février 2022. Reste à savoir si le mouvement sera effectif sur l’étendue du territoire national pour un impact véritable.
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