Scène de panique et d’émotion vive au quartier Sabongari à Ngaoundéré. En ce 3ème jour qui marque la disparition de leur fils, kidnappé par des ravisseurs qui exigeaient la somme de 15 millions en rançon pour sa libération et qui menaçaient de tuer l’enfant au pire des cas. Le domicile d’Alhadji Biya Bobbo ne désemplit pas. La résidence est prise d’assaut par les habitants du quartier venus féliciter les parents qui viennent de retrouver leur progéniture saine et sauve. Le nourrisson de 17 mois vient d’être libéré des mains de ses ravisseurs après 3 jours de captivité. Trois jours, c’est le temps qu’il a fallu au commandant de la police judiciaire de Ngaoundéré, MASSA ZOMO Mathieu et ses éléments pour traquer et retrouver les ravisseurs de l’enfant pris en otage.
L’épisode dramatique de ce kidnapping qui vient de connaitre son épilogue avec l’arrestation des prévenus remonte à plusieurs jours. En effet, ce jour, après avoir constaté la disparition subite de son fils, la mère de l’enfant prévient son mari Alhadji Biya Bobbo de l’absence prolongée de leur fils. Ce dernier après avoir frappé à la porte de tous ses voisins à la recherche de son enfant en vain se tourne vers la division de la police judiciaire pour déclarer la disparition de son fils. L’enquête effectuée a permis de réunir, à l’encontre d’une voisine proche de la famille, des indices graves et concordants faisant présumer qu’elle soit complice des ravisseurs. Cette dernière, panique et passe aux aveux et conduit les enquêteurs sur les lieux où l’enfant était détenu.
Le phénomène de kidnapping avec demande de rançon est devenu un véritable crime organisé qui n’est pas prêt de disparaitre puisqu’au cours de ces dernières années, le nombre d’épisodes de ce genre de faits divers sordides n’a eu de cesse de croitre dans la région de l’Adamaoua. Ce gang composé de 3 malfrats, spécialisé dans le rapt que la police vient de mettre hors d’état de nuire n’est pas à son premier forfait. Si l’on en croit les enquêteurs, ils sont soupçonnés d’être auteurs de plusieurs enlèvements. Mais c’est la première fois qu’ils auraient exigés une grosse somme d’argent. Jusqu’à cette ultime action, ils ont réussi à passer entre les mailles du filet, car la plupart des parents préfèrent payer les rançons en silence. Les prévenus et leurs complices sont aux arrêts et l’enquête suit son cours pour élucider cette affaire.
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