La cataracte, maladie opacifiant progressivement le cristallin de l’œil, entraîne à terme la cécité. Elle peut être congénitale et altérer la vue des nourrissons ou frapper les personnes vieillissantes. Devant cette situation, les vaillants et très courageux protecteurs se mobilisent. La campagne médicale baptisée « BIR against blindness » va améliorer la vue de plusieurs personnes. En effet, 250 personnes souhaitant se faire opérer seront accueillies et soignées gratuitement au sein de l’hôpital de Garoua-Boulaï, dans le département du Lom et Djerem.
Plusieurs chirurgiens ophtalmologistes et des anesthésistes sont mobilisés pour effectuer les opérations salvatrices à des personnes souffrant de cécité due à la cataracte. Parmi eux, le Dr Doka Titus, médecin ophtalmologue, directeur de l’œuvre de santé de l’Eelc. Celle-ci intervient après le succès de la campagne de Djohong dans le département du Mbéré, région de l’Adamaoua. Le haut commandement du Bataillon d’Intervention Rapide poursuit l’opération de la cataracte à Garoua-Boulai.
Au Cameroun, les médecins estiment qu’à l’heure actuelle, 500 000 personnes – sur une population totale de 11,6 millions d’habitants – développent une cataracte entraînant la cécité à un moment de leur vie. Or, l’ablation du cristallin devenu opaque et son remplacement par un implant est une opération de chirurgie ophtalmologique relativement bénigne, mais qui reste beaucoup trop onéreuse pour les familles très modestes.
Crédit photo : Ibrahim Sadjo