La question de l’identification des chats est un sujet d’une grande importance pour tous les propriétaires de ces animaux. Depuis la mise en application d’une nouvelle législation le 14 novembre 2024, il est devenu obligatoire d’identifier son chat, qu’il s’agisse d’un félin domestique ou non. Cette mesure vise à faciliter l’identification des chats et leur récupération en cas de perte, tout en contribuant à une meilleure régulation des adoptions.
L’importance de l’identification du chat
Une obligation légale
Avec l’entrée en vigueur, le 14 novembre 2024, d’un décret du 18 décembre 2020, tous les chats nés après le 1er janvier 2012 doivent être identifiés. Il s’agit là d’une règle qui concerne même les chats d’intérieur, qui ne sortent pas.
L’I-CAD : un acteur incontournable
L’I-CAD (Identification des Carnivores Domestiques) joue un rôle majeur dans la gestion du fichier national des animaux identifiés en France. Il est donc essentiel de tenir à jour ses coordonnées auprès de cet organisme en cas de changement de propriétaire ou d’adresse.
En comprenant mieux ce que cette obligation signifie réellement et comment elle fonctionne, nous pouvons ensuite nous pencher sur les différentes méthodes possibles pour identifier son chat.
Le processus d’identification : puce électronique et tatouage
La puce électronique : une méthode de plus en plus prisée
De la taille d’un grain de riz, la puce électronique est implantée sous la peau du chat. Il s’agit d’une procédure indolore réalisée par un vétérinaire. Son principal avantage réside dans sa fiabilité : elle est non falsifiable et conserve sa lisibilité au fil des ans, contrairement au tatouage qui peut s’estomper.
Le tatouage : une méthode traditionnelle
Bien que le tatouage soit un moyen traditionnel d’identification, il tend à être délaissé au profit de la puce électronique, notamment à cause de son caractère moins pérenne.
Maintenant que nous avons abordé les différentes techniques d’identification, intéressons-nous aux conséquences pour les chats non-identifiés.
Risques et conséquences pour les chats non-identifiés
Des sanctions pour les propriétaires
Les propriétaires de chats non-identifiés risquent une contravention de 4ème classe, dont le montant peut aller jusqu’à 750 euros.
Perte, fugue ou vol : des risques accrus pour le chat non-identifié
L’identification permet de prouver la propriété du chat, facilitant ainsi sa récupération en cas de perte, fugue ou vol. En France, un chat est déclaré perdu toutes les 7, 9 minutes. Sans identification, retrouver son animal peut se révéler être un véritable parcours du combattant.
Après avoir pris conscience des risques encourus, il est essentiel de savoir comment procéder pour faire identifier son chat.
Prendre rendez-vous pour pucer son chat : démarches et coûts
Quand et comment faire identifier son chat ?
L’identification doit être réalisée avant que le chat n’atteigne l’âge de 7 mois. Ce processus doit être pris en charge par le cédant, qu’il soit professionnel ou particulier.
Combien coûte l’identification d’un chat ?
Les coûts d’identification peuvent varier selon les vétérinaires, mais ils se situent généralement entre 40 et 80 euros.
Pour finir, rappelons que l’obligation d’identifier son chat est une mesure cruciale pour la protection de ces animaux. Elle garantit la possibilité de retrouver rapidement chaque félin perdu et contribue aussi à la régulation des adoptions. Plus qu’une simple formalité administrative, elle constitue un acte responsable qui participe à l’amélioration du bien-être animal dans notre société.
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