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La question du moment idéal pour s’entraîner intrigue de nombreux adeptes de l’activité physique. Entre les recommandations de courir le matin pour brûler plus de graisses et celles de s’exercer le soir pour améliorer le sommeil, les avis divergent. Une récente étude internationale offre une perspective rafraîchissante sur ce débat. En analysant 16 études impliquant plus de 400 participants, les chercheurs ont évalué l’impact des horaires d’exercice sur divers critères comme la sensation de faim, la fatigue ou la qualité du sommeil. Les conclusions pourraient bien bouleverser vos habitudes sportives.
Les rythmes biologiques : une diversité individuelle
Les rythmes biologiques varient considérablement d’une personne à l’autre, influençant ainsi le moment idéal pour faire du sport. Jean-Pierre Després, professeur à l’Université Laval et co-auteur de l’étude, souligne que la majorité des recherches ne trouvent pas de lien fort entre l’heure d’entraînement et les effets ressentis. Cela s’explique par la diversité des cycles biologiques. Nos corps fonctionnent avec des cycles naturels, comme le cycle veille-sommeil ou activité-repos, et ces cycles peuvent différer d’un individu à l’autre. Le mieux est donc de s’écouter et de respecter son propre rythme biologique pour optimiser les bienfaits de l’exercice.
Les effets de l’exercice à différents moments de la journée
L’étude s’est penchée sur l’impact des horaires d’entraînement sur divers aspects de la santé. Qu’il s’agisse de la sensation de faim, de la fatigue ou de la qualité du sommeil, aucun moment de la journée ne se démarque nettement. Que l’on s’entraîne le matin, le midi ou le soir, les effets sont sensiblement les mêmes sur ces critères. Cela suggère que le choix du moment d’entraînement devrait plutôt dépendre de la disponibilité personnelle et de la préférence individuelle. Ainsi, chacun peut trouver le moment qui lui convient le mieux pour s’exercer sans se soucier d’une heure prétendument optimale.
L’importance de la régularité et de la routine
Au-delà du moment de la journée, la régularité de l’exercice semble être un facteur clé pour maximiser ses bienfaits. Jean-Pierre Després insiste sur le fait que s’en tenir à une routine régulière peut déjà être très bénéfique. Les cycles naturels de notre corps, influencés par nos habitudes de sommeil et d’activité, bénéficient d’une certaine constance. Adopter une routine d’exercice régulière, même à des heures variées, peut aider à stabiliser ces cycles et améliorer le bien-être général. En somme, le pire moment pour faire du sport, c’est celui où l’on choisit de ne pas en faire.
Une flexibilité bienvenue pour tous
Le message principal de cette étude est clair : il n’existe pas de moment universellement optimal pour s’entraîner. Ce qui compte, c’est de bouger quand cela est possible et de créer une habitude qui s’intègre harmonieusement dans son emploi du temps. Cette flexibilité permet à chacun de trouver sa propre voie vers un mode de vie actif, sans se soucier des contraintes horaires. Peu importe l’heure, l’important est de rester actif, de manière régulière et adaptée à son mode de vie.
En fin de compte, cette étude nous invite à repenser nos habitudes sportives et à écouter davantage notre corps. Pourquoi ne pas expérimenter différents horaires et découvrir ce qui fonctionne le mieux pour vous ?
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Intéressant ! Mais peut-on vraiment ignorer l’effet de l’entraînement matinal sur le métabolisme ? 🤔
Merci pour cet article fascinant ! Je vais essayer de m’écouter plus. 😊
Enfin une étude qui ne nous fait pas culpabiliser pour notre rythme de vie. 🙌
Je suis sceptique… Pourquoi autant de gens jurent-ils par le sport matinal ?
Je préfère m’entraîner la nuit. Suis-je bizarre ? 😅
Les rythmes biologiques expliquent beaucoup de choses, mais comment les mesurer ?
Et pour ceux qui n’ont pas le temps ? Comment intégrer l’exercice dans un emploi du temps chargé ?
J’ai toujours pensé que le matin était le meilleur moment… Heureusement que je me trompais !
Les études sont bien, mais qu’en est-il des preuves concrètes ?
La flexibilité, c’est la clé de tout ! Merci pour cette perspective.