Plongée dans l’enfer climatique : cet événement crucial à Nice dévoile des vérités glaçantes sur le réchauffement océanique et ses conséquences dramatiques

La 3ᵉ conférence des Nations Unies pour l’océan, ou UNOC 3, a débuté le 9 juin 2025 à Nice, marquant un tournant crucial pour la préservation des océans. Cet événement, réunissant plus de 120 pays et 50 chefs d’États, se concentre sur la mise en œuvre d’actions concrètes pour protéger les mers et océans. Alors que l’avenir des océans est en jeu, les participants doivent s’engager fermement pour atteindre les objectifs de développement durable fixés par l’Agenda 2030. Emmanuel Macron, président de la France, a souligné l’urgence de la situation avec une phrase percutante : « Si la terre se réchauffe, l’océan, quant à lui, est en ébullition ». Cette déclaration résume l’ampleur des défis auxquels nous faisons face.

Le contexte et les enjeux de l’UNOC 3

La conférence de Nice s’inscrit dans une série d’événements internationaux dédiés à la préservation océanique. Après UNOC 1 à New York en 2017 et UNOC 2 à Lisbonne en 2022, l’UNOC 3 marque une nouvelle étape dans l’engagement mondial pour les océans. Ces conférences ont permis de sensibiliser les États aux enjeux marins et de poser les bases de la protection de la biodiversité marine. Cette édition se distingue par son ambition de concrétiser des actions par des engagements politiques et économiques forts. Le hashtag #SaveOurOcean illustre l’engagement mondial et la prise de conscience collective nécessaire pour garantir un avenir durable aux écosystèmes marins. Les discussions se focaliseront notamment sur le traité BBNJ, visant la protection de la biodiversité au-delà des juridictions nationales, et sur le financement des objectifs de développement durable pour promouvoir une économie bleue durable.

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Les priorités de l’UNOC 3

L’UNOC 3 met en avant trois priorités pour guider ses discussions et ses actions. Renforcer et mieux diffuser les connaissances scientifiques est essentiel pour éclairer les décisions politiques. Les avancées scientifiques doivent être au cœur des politiques de préservation des océans. Ensuite, il est crucial de renforcer la protection des océans par des mécanismes multilatéraux, notamment grâce à l’entrée en vigueur du traité BBNJ. Enfin, mobiliser des financements pour l’ODD 14 est indispensable pour soutenir une économie bleue durable. Ces priorités montrent la volonté de transformer les paroles en actes et de garantir un avenir pérenne aux écosystèmes marins.

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Les recommandations du One Ocean Science Congress

Juste avant l’UNOC 3, le One Ocean Science Congress a réuni plus de 2 000 scientifiques pour discuter de l’état des océans. Ce congrès a permis de dresser un état des lieux exhaustif de la santé des océans et de formuler des recommandations précises pour les décideurs politiques. Les discussions ont abordé dix thèmes clés, tels que la protection des écosystèmes marins, les impacts de la pêche, et la pollution plastique. Le congrès a débouché sur la publication de dix recommandations scientifiques pour guider les décisions politiques. Ces recommandations visent à orienter les politiques publiques vers des actions concrètes et efficaces pour la préservation des océans et des mers.

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Les grands absents et les critiques

Malgré l’importance de l’UNOC 3, certains experts ont choisi de ne pas y participer, exprimant des doutes quant à la sincérité des engagements politiques. Francesco d’Ovidio, chercheur au CNRS, a souligné le décalage entre la communication politique et les actions réelles. Il a déclaré que le rapport de confiance entre politique et science est actuellement en crise. Ce scepticisme met en lumière les défis à surmonter pour instaurer un dialogue constructif entre scientifiques et décideurs politiques. Les absences remarquées à l’UNOC 3 soulignent la nécessité de renforcer la coopération pour parvenir à des solutions durables et concrètes.

À l’issue de cette conférence, le Plan d’Action de Nice pour les Océans sera présenté, bien que non contraignant, il aura pour but d’inspirer les engagements volontaires et symboliques des États. Ces engagements, bien qu’importants, devront être suivis d’actions concrètes pour avoir un impact réel. Cette conférence, réussira-t-elle à transformer ces promesses en actions tangibles pour assurer un avenir durable aux océans ?

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